Le paradoxe européen est une nouvelle fois mis en évidence à l’approche du sommet crucial en Alaska, vendredi 15 août, entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Indispensables pour la mise en œuvre d’un hypothétique plan de paix en Ukraine, les Vingt-Sept sont à la remorque d’une administration américaine impulsive et pressée d’en finir avec un conflit qui s’éternise.
Une réunion extraordinaire, par vidéo, des ministres des affaires étrangères de l’Union européenne (UE) devait se tenir, lundi 11 août, pour réaffirmer de façon solennelle leurs positions communes. Le sommet entre le président américain et son homologue russe, lui, demeure dans une brume épaisse, tant sur le format, la présence d’autres participants éventuels que les contours d’un accord.
A la suite d’une nouvelle visite de Steve Witkoff, l’envoyé spécial américain, à Moscou, où Vladimir Poutine aurait montré une légère ouverture tactique aux négociations, le vice-président, J. D. Vance, s’est rendu au Royaume-Uni le 9 août. Il y a été accueilli à Chevening, dans le Kent, par le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, avec lequel il entretient une excellente relation. Andriy Yermak, chef du cabinet de Volodymyr Zelensky, représentait l’Ukraine. De hauts diplomates des principaux pays de l’UE étaient présents.
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