Sous l’impulsion de l’Etat, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) envisage de rehausser la cote du barrage hydroélectrique de Génissiat (Ain) de 0,25 mètre à 1 mètre, afin d’augmenter sa production de 4,4 à 21,8 gigawattheures (GWh) par an, d’ici à 2033. Ce qui ajouterait de quoi assurer l’alimentation en électricité d’une ville de 12 000 habitants. La CNR va aussi étudier la possibilité d’ajouter une sixième turbine à l’ouvrage, inauguré en 1948, moins puissante que les cinq autres groupes, en vue d’un surcroît de production de 10 à 60 GWh par an. La dimension de ce rééquipement de Génissiat sera fixée en fonction d’une étude d’environnement et de génie civil, prévue sur un an et demi.
Ces deux projets apparaissent dans un vaste plan de production d’énergie renouvelable, de décarbonation des transports et de gestion durable de l’eau, exposé vendredi 7 novembre à Lyon par Fabienne Buccio. « Nous sommes sur un axe stratégique de souveraineté énergétique et de développement des territoires. En un an nous avons réussi à sélectionner une série d’actions significatives sur une quarantaine de propositions au départ », s’est félicitée la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en pilotant un comité stratégique extraordinaire, réunissant une centaine d’élus et d’acteurs économiques de toute la vallée du Rhône, de la frontière franco-suisse à Marseille.
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