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La mise en place du « Bureau des Archives » au sein du SETRA (Ministère de l'Équipement)

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Année 1975 88 pp. 38-40
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LA MISE EN PLACE DU « BUREAU DES ARCHIVES » AU SEIN D'UN SERVICE DU MINISTÈRE DE L'ÉQUIPEMENT : LE S.E.T.R.A.

Peut-être des collègues non chartistes, et non préparés spécialement à un travail d'archivage, se trouveront-ils devant les problèmes qui furent les miens lorsque je pris le poste d'archiviste du Service d'Études techniques des Routes et Autoroutes (SETRA), service de la Direction des Routes, dépendant de l'Administration centrale du Minis¬ tère de l'Équipement. C'est pourquoi je me permets de raconter mon « aventure » dans la Gazette, tout en souhaitant par ailleurs critiques et suggestions.

Qu'est-ce que le SETRA ?

Né en 1968, le Service d'Études techniques des Routes et Autoroutes, sis à Bagneux, est issu de trois principaux services : le SSA (Service spécial des Autoroutes), le SCET (Service central d'Études techniques), le SERC (Service d'Études et de Recherches de la Circulation, qui, lui, dépendait du Ministère des Transports). Ces précisions sur l'origine du SETRA ne sont pas inutiles, car elles guideront des choix lorsque nous nous trouverons en présence des cartons d'archives.

L'organigramme actuel du SETRA comporte huit divisions :

Le Secrétariat général ; la DOA.A (division des grands ouvrages d'art) ; la DOA.B (division des petits ouvrages d'art) ; la DI (l'ordinateur de tout le Ministère est dans ce service) ; la DRC (chargée de l'études des routes et autoroutes en rase campagne) ; la DVTJ (problèmes de voirie urbaine) ; la D.CH. (les chaussées) ; la DES (exploitation, circulation, sécurité).

Ce qui s'est passé avant mon arrivée en avril 1973

Le 3e sous-sol du bâtiment est affecté, en deux salles, aux archives : 772 m de rayon¬ nages métal et bois y ont été disposés. Chaque division avait reçu son « coin » : liasses, boîtes et cartons rangés (sans cotes) pour les plus consciencieux, cartons par terre... pour les autres.

En 1970, un jeune agent, de retour du service militaire, employé aux écritures, est nommé « archiviste », mais il n'est pas prêt à une telle tâche. Peu aidé, il abandonne au bout de quelques mois. Personne ne s'occupera des archives du SETRA jusqu'en 1972, année au cours de laquelle le Service de Documentation est réorganisé, lequel service utilisera la salle d'archives pour les plus anciennes des publications qu'il stocke, mais la « cave » est encombrée, et à nouveau le problème du recrutement d'un archiviste est posé. Cette fois, le secrétaire général et le chef du bureau de la Documentation entrent en contact avec le conservateur en mission au Ministère de l'Équipement, et les modes de recrutement du futur responsable des Archives du SETRA sont fixés en commun par les trois personnes précitées.

Premiers contacts et premières réalisations

Prenant mon poste le 15 avril 1973, de formation documentaire, peu affronté aux problèmes des archives, mon premier soin fut d'entrer en contact avec Mme Couëdelo, chef de la « mission » des Archives nationales au Ministère de l'Équipement. J'obtins

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