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Ville et État à Saumur : l'extension de l'école de cavalerie au XIXe siècle

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Par Aurélien Conraux

VILLE ET ÉTAT À SAUMUR : L'EXTENSION DE L'ÉCOLE DE CAVALERIE

AU XIXe SIÈCLE

L'École de cavalerie de Saumur, fondée sous Louis XV par Choiseul, alors secrétaire d'Etat à la guerre, refondée selon les idéaux napoléoniens en 1814 et 1824, a eu pour but au XIXe siècle de former les sous-officiers de cavalerie et les officiers de cavalerie instructeurs d'équitation. Elle existe encore à Saumur dans une version mécanisée, l'École d'application de l'arme blindée cavalerie (E.A.A.B.C.), et dans une commune voisine, dans l'École nationale d'équitation1. De 1814 à la seconde guerre mondiale, qui marque le vrai déclin du cheval dans l'armée2, l'Ecole de cavalerie a donc abrité l'une des plus fortes populations équestres urbaines, jusqu'à 1 300 chevaux, ce qui en fait une institution comparable aux écuries de Versailles au XVIIIe siècle3 ou aux grandes écuries des sociétés parisiennes de transport de la Belle Époque4.

Or la présence d'une importante cavalerie militaire en ville pose des problèmes spécifiques pour l'urbanisme et l'architecture. Contrairement à l'art civil, l'équi- tation militaire puise sa force dans des exercices de groupe et des manœuvres collectives. La mission de l'École de cavalerie étant « d'exercer [les] troupes aux manœuvres d'une manière uniforme et régulière, et de les habituer à cette vigueur

1. L'institution est dédoublée par décret du 6 février 1968. Un décret du 16 mai 1972 crée autour des instructeurs d'équitation l'École nationale d'équitation, école civile, alors que ГЕ.А.А.В.С. demeure une école militaire. Ce n'est toutefois qu'en 1984 que l'E.N.E. s'installe à Terrefort, à six kilomètres de Saumur. 2. Les Cadets de Saumur s'illustrent alors en arrêtant une journée l'avance allemande, avant de se rendre pour éviter un bombardement intensif de la ville. Patrick de Gmeline, Les Cadets de Saumur ; juin 1940, Paris, Presses de la cité, 1993, 397 p. 3. On compte 2 208 chevaux à Versailles en 1787, 1 116 à la Grande Écurie et 1 092 à la Petite. Arch, nat., Ol 855 n° 158 et К 520 n°243, dans Daniel Reytier, « Un service de la Maison du roi : les Écuries de Versailles (1682-1789) », Daniel Roche (dir.), Les Écuries royales du XVT au XVIIF siècle, Association pour l'académie d'art équestre de Versailles, Paris, 1999, 319 p., p. 61- 95, p. 65. 4. Ghislaine Bouchet, Le Cheval à Paris de 1850 à 1914, Genève-Paris, Droz, 1993, 410 p., p. 83- 107. Les effectifs totaux en chevaux de la Compagnie générale des omnibus et de la Compagnie générale des voitures de places et de remise ont largement dépassé ceux de Saumur, pour atteindre respectivement 16 572 et 11 618 en 1900, mais ces effectifs étaient répartis dans plusieurs dépôts indépendants, dont certains gigantesques. Le plus grand dépôt de la Compagnie générale des omnibus, à Bastille, contenait ainsi de quoi loger, nourrir et équiper 1 102 chevaux, dans un espace de 1 1 062 m2 seulement. Ibid. p. 98.

Livraitoru à 'histoire de l'architecture n° 6

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