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Place aux films et aux cinéastes auxquels le Festival de Cannes a attribué ses Palmes d'Or avec cette collection d'archives proposée à l'occasion de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes. Au programme : De Sica, Wenders, Pialat, "Apocalypse Now", Kiarostami, et 50 ans de Croisette...

Après les Prix d'interprétation, place aux films et aux cinéastes auxquels le Festival de Cannes a attribué ses Palmes d'Or, ou ses Grands Prix qui en étaient l'équivalent jusqu'au milieu des années cinquante. La première Palme d'Or ne fut en effet attribuée qu'en 1955 où le film récompensé fut Marty de Delbert Mann. Une Palme que le Festival décerna jusqu'en 1963, pour distinguer Le Guépard de Visconti, avant de revenir à la formule du Grand Prix en 64 en couronnant Les Parapluies de Cherbourg de Demy. Mais depuis 1974 et celle remise à Francis Ford Coppola pour Conversations secrètes, c'est toujours pour recevoir une Palme d'Or que monte sur la scène du Palais des Festivals, le réalisateur ou, beaucoup plus rarement la réalisatrice, du film placé au-dessus de tous les autres par le jury.

Un voyage dans l'histoire du Festival de Cannes

Quel sens peuvent avoir les podiums en matière d'art et de spectacle ? La question ne sera pas directement abordée dans cette Nuit mais, en survolant quelques décennies de Croisette, elle nous rappellera les films qui au fil des années furent jugés dignes de recevoir une Palme d'Or et ceux qui ne le furent pas ; les noms des réalisateurs palmés et ceux des cinéastes qui durent se contenter de Prix secondaires ou des sections parallèles. Ce voyage dans le temps, nous le ferons notamment avec Noël Simsolo qui en 1997, à l'occasion du 50e Festival, proposait aux auditeurs de France Culture d'en revisiter l'histoire depuis sa première édition en 1946. Qui dit Palme d'Or, dit applaudissements, congratulations, remerciements, sourires, baisers, smoking et robes du soir, mais aussi déception, oublis, injustices, scandales, huées et sifflets. Ainsi, le programme de la Nuit nous remettra en mémoire les remous et les petits psychodrames de Cannes,

Les grands remous et les petits psychodrames de Cannes

Le Festival de Cannes s'est parfois trompé. Souvent, diront certains. Certes, mais pas toujours et en dépit de ses travers il contribue encore aujourd'hui à ce que le cinéma soit autre chose qu'une machine à fabriquer des produits de grande consommation sans âme. Et puis Cannes est une fête et si, comme dans toute fête, on s'y ennuie parfois, il y a malgré tout de belles rencontres à y faire. Alors, "Vive le Festival de Cannes !". Et n'oublions pas qu'il aurait dû voir le jour dès 1939. Il en fut empêché par un petit peintre autrichien antisémite et sans talent, dont le caractère sombre et belliqueux réussit à mettre le monde à feu et à sang. Alors oui, décidément, que vivent encore le Festival et ses Palmes !

"Cannes, des Palmes et des palmés", un programme d'archives proposé par Albane Penaranda à l'occasion de la 76ᵉ édition du Festival de Cannes.

À écouter aussi : "Cannes, des Prix d'interprétation"

  • Par Albane Penaranda
  • Réalisation : Antoine Larcher
  • Cannes, des Palmes et des Palmés (1ère diffusion : 28/05/2023)
  • Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
  • Edition web : Sandrine England, Documentation de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

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