
Épisode 1/5 : Pourquoi se met-on en colère ?
Pourquoi la colère peut-elle parfois l'emporter sur tout le reste ?3 avril 2023
•
3 min
Épisode 2/5 : Comment ne pas se tromper d’indignation ?
Pour quelles raisons peut-on s'indigner ? Comment définir la dignité humaine universelle ?4 avril 2023
•
3 min
Épisode 3/5 : Comment situer la colère dans l’éthique ?
Comment situer la colère dans nos passions ? Faut-il la réguler ?5 avril 2023
•
3 min
Épisode 4/5 : Pourquoi la colère est-elle relationnelle ?
Comment réagir face aux injustices qui traversent nos relations les plus privées ?6 avril 2023
•
3 min
Épisode 5/5 : Comment la politique répond-elle à la colère ?
Comment la démocratie peut-elle écouter les mouvements de colère, et y apporter des réponses adaptées ?7 avril 2023
•
3 min
À propos de la série
Dans la théorie philosophique classique de la morale, on la classe parmi les "passions" humaines. Mais la colère est-elle une passion toujours négative ? Faut-il la dominer et la remplacer par la Raison, par des principes rationnels d’action ? Ou bien s’en servir comme d’un moteur pour la justice ?
Dans cette série de cinq chroniques, Frédéric Worms évoque la façon dont la philosophie rend compte de cet affect propre aux humains qu'est la colère. Mais qu'est-ce que la colère pour la philosophie ? En quoi celle-ci diffère-t-elle de l'indignation ? Tour à tour dans l'histoire de la philosophie, la colère a été rejetée comme une passion négative, en tant qu’elle est un mouvement impulsif de résistance à ce qui nous contrarie. Les philosophes ont prôné son remplacement par la Raison, par de grands principes rationnels d’action. Quand d'autres ont vu en elle au contraire un moteur pour l'établissement d'un ordre plus juste. Voire, comme Albert Camus dans L’Homme révolté l'ont justifiée et même revendiquée, dans un objectif de justice. Depuis lors, la question de la colère juste est au cœur de la philosophie morale et de l’éthique.
