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Redaction: 09 68 023475
‘Service Commercial 044221 0876
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Iiomearaktere.com
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Contrainte de combattre sur plusieurs fronts, confrontée &
dos adverssires affichant une insolente supériorité numérique,
soumise a la menace des chasseurs-bombardiers, I'Armée
allemande est dans l'obligation de revoir I'organisation de
‘ses divisions blindées via la Freie Gliederung Typ 1944. Ce
dossier sur la Panzer-Division Typ 1944 est un complément
a l'article de synthése paru, voila plusieurs années, dans le
Batailles et Blindés numéro 28, désormais épuisé, victime
de son succés. Reprenant certains éléments, notamment
Chars VOLANTS
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Re arcracinens
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rienne allie. Toutefois
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Cobra, le premier « Tank Killer » Pit
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aux couleurs francais bats
La pratique consistant &
récupérer du matériel adverse
pour le réutiiser est commune
2 tous les cmp Ans
Ios Boute et autres Panzer
ous toe touge sort une
Constante durant la Seconde
Guerre monciel, Fait moins
connu, Armée frangalze mais
aussi les Forces franeaises de
Wintour (FF) vont egelement
Temettre en état des Bindés
alleriands pour les déployer face
{leurs ancien propristaires
" fz
les organigrammes, ce dossier s‘emploie & démontrer que
cette structure élaborée prend en compte la nouvelle donne
tactique mais fait abstraction de la réalité industrielle du
Il. Reich. Ce sommaire met aussi 8 I'honneur un pan oublié de
histoire des Panzer : ceux capturés par les forces francaises
en 1944 et 1945 et qui reprennent du service contre leurs
anciens propriétaires. L’équipe de Caraktére tient d’ailleurs
& remercier monsieur Luc Braeuer, conservateur du Musée
de la Poche de Saint-Nazaire, le Grand Blockhaus, pour son
aide précieuse,
Nous vous souhaitons une bonne lecture !
La rédactionTG NEN eS
DE LARMEE RUSSE D'AUJOURD HUI
Dette Rea Rac ee gee cy
CNC icity rr eked
RT Pr ease re My ryaaeslaabee rTP
Unmet ew Ceca ey
IE Premier ministre Vladimir Poutine annonce, a quelques mois des
Cre secu lem elena are uit)
de l'ensemble du secteut de la Défense russe. Les forces blindées n’y sont
Pecos orem hs ee aa faire ner
Taare mar eres sine tnt oo
Pere ta eee eon toa ca eet cee)
Ree usenet ere Cec eeet se seu I ee
pos ese eta en wenn ee nny
side d’équipoments réconts qu’a hauteur de 10 % de ses besoins. Datane généralement do la
‘guerre froide le reste est technologiquement dpassé, 23 000 miliards de roubles sur 10 ans,
soit 575 miliards d'eures, doivent permetre do faire passer le taux d'armes modemes & 70 %
Peete neo)
les forces aériennos ot Ia force nucléaire stratégique recoivent une grosse part du gateau
Cooney iene ee eee certs
| Marine pourra prétendre a une renaissance avec 8 sous mnarins lanceurs dlengins, 20 sous
Goce ae een ne tre eens
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See eee ee ene ree erent
La modernisation des forces blindées n'est done pas une priorté, d'autent que fe Kremlin dcit
‘aujourd/hu fare face & la erise économique et a une baisse du cours du pérrole qu'il n’avait pas
ee eet ae er ae eee
‘achétera pas de blindés au cours des cing prachaines années { Pourtant los besoins sont la |
‘Actuellement, la Russia est la saule grande puissance & avoir en service deux modéles cifférents
ie Main Battle Tanks (MET), Alors que les Etats-Unis utllsent depuis des années le Mi1 Abrams,
et een eter eet ores
ligne & la fois le T-80 a turbina & gaz et Je T-90 A moteur diesel. Deux chars qui possédent des
performances quaslidentiques | De plus, certines unites de second ordre sont encore équipées
Pea eRe ee Sonoma CeCe oa
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Roce ee te ee ees
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Pe ee ere ey ar eee eu aLMets NOUVEAUX TANKS RUSSES
En pleine guerre froide, 'URSS développe un
‘engin & partir du T-64 en y intégrant les der
rires innovations technologiques de époque
‘destination de ses unités dite. Le T-80 est
alors co qui so fait de micux de ce cbté-ci du
Tideau de fer; turbine & gaz comme sur le Mt
‘Abrams, nouveau systéme de rechargement
‘eutomatique, optronique de pointe, broulleur
‘antimissie Shtora-1, bindage rdactt Kontakt 5,
etc. En paraléle, le T-72 est développé pour
Lune production de masse. Plus « rustique », i
conserve une propulsion diesel conventionnelle
fet un blindage qui teste 'un des secrets les
mieux gardés de a guerre froide :Vaxe frontal
de la tourolle enferme deux poches contenant
lun sandwich acier/eaoutehouc/acier censé
arrter un projectile fldche. Extérieurement, les
deux chars se ressamblent énosmément, ets
connaitront de nombreuses évolutions au cours
de leurhistoire. Les demidres versions dimpor
tence mises en service en Russe sont les T-B0U
datant de 1985 (nouvelle tourslle, blindage
réacif, propulsion plus puissante) et T-728M
(tourelle renforcée, blindage réactf, missiles
‘antichars). Mais malgré cette modernisation
4.0 «cre One:
par étapes, le meintin en production de deux
fengins différents revient trop cher, et i est
écidé, dans les années 1980, de fusionner le
chassis du T-72 avec le systéme de contrOle de
tiret le Bindage du T-80 : le T-90 est né !
« SURGIT UN AIGLE NOIR»
Aretigine, le 90 est clarement congu comme
une solution ’attente, D’sleurs, tout d'abord
baptisé T-72BU, ilne deviant le 90 que pour
faire oublier aux clients potentials le camage
{de T-72 que feront les Américains en lak | Ce
n'est done pas un engin révolutionnai, et le
Kremlin sait que 2a politique de construction
de blindés n'a pas beaucoup changé depuis
la naissance du T-64 dans les années 1960.
Or, 'armée a vraiment besoin d'un char de
cinquiéme génération pour pouvoir se mesurer
faux MBT de FOTAN. Aussi, la mise & étude
d'un futur T-95 estlle annoncée ds 1999.
Dans un premier temps, les regards vont Se
porter sur PObjekt 640, sumommé « Cherniy
riot» (a Aigle noir»), dssin€ par LKZ & Seint
un pray rsa en 1967. Sila
sires cls dn F200, parse une ore, gi et 18
rugue proéminents dun uve gene
“4 Enidme évluion a7,
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Bute fepenique-mise 8
Jiur-du F60 Cala ron fat
Dosun les seu pour
[Estat Abrame, sop
CChaengert autos Lecore
ae fOTAN of
Pétersbourg puis KBTM 8 Omsk. Ce projet a
‘connu une longue gestation dans les années
1980 et a laborieusement débouché sur un
‘démonstrateur en 1997. Dérivé d'un T-80U
fu chassis rallongé [1], le prototype se voit
associer une tourelle bien plus vaste que celle
que Von trouvait habituellement sur un char
sovitique (un défaut reproché en particulior
faux T-72 et T-20). Sa protection tes épaisse
{ait appel un blindage réactit explosif de der-
rire génération, lew Kaktus », etl abandonne
le classique chargeur automatique de ses pré
décesseurs pour copier cel du... M1 Abrams !
Eatimé comme plus sor pour '6quipage, com
porte en effet un compartiment blindé pour le
‘stockage des obus. Les ingéniours ont armé
le « Chomiy Oriol » de
Vinusable canon 2046
de 125 mm (celui de
tous les chars sovie-
tiques depuis le T-64)
mais promettent que
Vinstallation d'un
tube de 152 mm est
possible.
[1.2 «Chay Oral
Col sp pre de
"“prab en possi scLA TRAVERSEE DU DESERT
Bion coneu, ! Objekt 640 permettrait 8 Armée
russe de ratraper son retard face aux chars de
OTAN, Des umeurs vont crculer pendant pris
de 15 ans sur sa mise en production, mais ien
{de concret n’ariveraet, en 2001, le « Cheeniy
(rial » est définitivement abandon, vietime
de deux facteurs tbs différents, Le prem
est la prestation catastrophique de son grand
{ere durant les deux guerres de Tchéchénie.
Mal commandés et pilotés, trop peu pro-
169s, les T-80 ont subi en effet des pertes
catastrophiques entre 1995 et 1999 : grosse
consommatrice de carburant, laur turbine &
{gaz oblige les équipages & installer de grands
réservoirs extérieurs, une solution des plus
dangereuses en combat urbain | Les Russes
rapprendront & leurs dépens en entrant dane
Groany en 1995, 8 tel point que le ministare
de la Défense décidera de ne plus concevoir
de chars & turbine 8 gaz : « ’Aigle Noir» est
ds lors condarnné,
Liautre obstacte, tout aussi insurmontable,
fest Ia situation économique du pays. A la
fin des années 1990, Moscou n’a plus les
_moyens de remplacer ensemble de son pare
blindé et est contrainte d'attondre des jours
‘meilleurs en modernisant par étapes ses T-72
et T-80. Un projet concurrent, Objekt 795,
est d'ailleurs victime de ces mémes coupes
‘budgétaires quelques années plus tard. Dessiné
Pr Uralvagonzavod 2 Nii Tagul au conur dota
Russio, ce prétendant a été annoncé en 2000,
Pour voir sa sorte prévue pour 2009 repoussée
puis finalement abandonnée en 2010. A prior
lus novateur que le prototype de KETM, nen
reste pas moins un démonstrateur de quatriéme
énération qu arrive tant bien que mel 8 attin-
‘re le riveau des derniers modéles européens,
iméme si peu d'informations « fuiteront » : en
2008, certains spécialistes le pensaiont quips
{une pidce de 152 mm télé-opérée, d'une tou:
‘elle automatisée, d'un systéme modeme de
‘chargement automatique et d'un mat télesco-
pique pour capteurs dleetraniques... Bret, das
‘umeurs ou de éeles promessos que industie
russe ne parviendra pas & ten.
‘Apri 15 ans de tergiversations, "Armée russe
fen est donc rendue & son point de départ. Ele
dispose actuellement de 400 a 500 T-90
« Viadimir » au sin de ses unités de t'armée
do Terre et de l'infanterie de Marine (au lew
des 1 600 prévus au départ), ainsi que d'un
niller de T-72 améliords & divers stades (sans
compter environ 8 000 autres T-72 placés
«on réserve »). Aucune commande importante
1'a 6té passde depuis 2004, en consequence
de quoi, outre Vexport,'ndustrie russe de la
Défense n’a plus que des cantrats de modem
sation & se mettre sous a dent... Cette année,
Uralvagonzavod a ainsi dvolé une version déve-
loppée sur fonds propres pour son dernir.nd
le T-90MS, qui posséde un nouveau systéme
de gestion du champ de batalle, une optroni
‘que couplée & des éerans tactiles, un chargour
‘automatique plus sir, un amemant secondaire
{@l6-opéré, un moteur diesel plus éeonome, une
puissance de 1 130 CV et un blindage modu
laire (cage au niveau du moteur)
age
"tame nem mas aute base Cel Alga Nok » présente 1989 poste un chs along (pares de rues de
‘luo La ibe onto sambie Sv ero sable 2848 de 125 an. OF
{¥ Cest avocune ite de 152 mm que ls Rssescompisient dard amer er «ge Nl» mass opeent
falar’ pour un neue ibe da 125mm pvr lor « Aaa, lasso cs calor pera’ 8 autor 2319
to (eurcnace do TU moi) om
« ARMATA », LE CONCEPT-CHAR
Les autorités russes ont cependant clairement
conscience que cette modernisation & bas
prix des engias existants n'est qu'un panse-
ment sur une jambe de bois : les machines
viellissent, et, sans commandes, les bureaux
d'études perdent peu & peu leurs savoir-fare
et lour expériance, Aussi, la réforme militaire
‘de 2008 doit remettre las chases a plat, Deux
‘ang plus tard, Objekt 195 est donc reeté par
Armée russe, qu demande & Uralvagonzavod
de reprendre sa copie en voyant grand : selon
des officiel, le futur MET russe doit «fixer un
‘nouveau standard vers lequel tncont les fabr-
ants étrangers ». Apres des décennies durant
lesquellesI’Armée russe a coury - technologi
‘quement parant aprés le matériel occidental,
lle chercherait dane aujourd'hui & renverser
la tendance, au moment méme od, en Europe
‘comme en Amérique, es projets de chars de
Cinquiéme génration sont repoussés.Prétention
‘marketing ou réelle ambition stratégique ?
Uralvagonzaved a ainsi annoncé, cas demiars
‘mois, le développement d'une familed'engins
y= = 2
dénommée « Armata ». Son bureau d'études
planche en effet sur une unique plate-forme
lourde et chenliée (usqu'a 65 tonnes) pouvant
‘tre déclinde en diférentes catégories : char
lourd, véhicule de combat dinfanterie, tans:
ort de troupes, engin de dépannage, dappui
fou, etc. C'est la méme philosophia que pour le
programme amricain Future Combat System
do 2003, qui ne survécut pas 8 la guerre en
Irak abandon en 2008), ot on peut se deman:
Ger si ’Armée russe ne commet pas la méme
erreur: une mise en chantier prohibitive d'un
engin trop moderne pour l'utilisation que le
Kremiin en fer.
Doté d'un tout nouveau canon lisse de
125 mm, le char lourd « Armata » reprendirat
Fien n'est encore certain — plusieurs inno
vations du T-95 : un cocon blindé de survie
pour 'équipage qui serait ain’ séparé du stock
{de munitions, un moteur diesel multicarburant
de plus de 1 500 CV, un bindage composite,
Lune protection animissile active et un systeme
de controle de ti: numeérisé. Un démanstrateur
devrait débuter ses essais en 2013 pour une
mise en production en 2015-20, a"ANZERJAGER, MIT.
AUF
‘@ Seconde Guerre mondiale a vu l'assemblage d'un grand nombre
de chasseurs de chars, particuliérement au sein de I’ Armée allo-
mande. Si ces machines sont inférioures aux chars de combat,
notamment & cause de I'absence de tourelle, elles sont en revan-
che bien moins couteuses et généralement plus puissantes. Sans
le complexe mécanisme autorisant la rotation de le tourelle, les Panzerjager et
autres Jagdpanzer sont aussi plus simples & produire. En outre, les Panzer ne
Peuvent pas, dans la plupart des cas, intégrer une arme de plus gros calibre,
ar la place est comptée et le recul plus violent n’est pas pris en compte au
moment de la conception ; contrainte qui n’existe plus si le canon est directement
intégré dans le vaste et résistant compartiment de combat. Mieux adapté a la
défensive, ce raisonnement est appliqué au Panzer V Panther et donne naissance
au Panzerjéiger mit 8,8cm L/71 auf Panther, plus connu sous la désignation
de Jegdpanther. Peu ou prou, I'Armée Rouge est dans le méme cas de figure
avec son tank moyen T-34 qui n’accepte pas de piéce d’un calibre supérieur &
85 mm. Afin de contrer les demiers fauves allemands, les Soviétiques mettent
alors au point le SU-100 pourvu d'un tube de 100 mm.
P;
En 1942, la situation surle front de Est pousse
" Heereswattenamt lancer le projet d'un chas-
‘eur de chers devant reprendre, pour accélérer
‘a mise au point et standardise au maximum
'e parc de véhicules, certaine composants
du Panzer V, comme le moteur, la suspen
Sion & barres de torsion et la transmission.
En novembre 1942, une maquette en bois &
échelle 1/1| permet de valider certains choix
schniques, tels que installation du trés per
formant 8.8m de 71 calibres a haute vitesse
initiale. Fin septembre, lors d’une réurion sur
Vatmement, le Fuhrer avalise le programme du
‘schweren Sturmgeschuitze mit aut FgstPanther
‘mit Panther Motor und Panther Getriebe mit
der 86cm 1/71. Le 9 jin 1943, le Wea Prif 6
‘dite le cahier des charges defini du 8 80m
Panceriiger 43/3 (1/71) Panther. Le 20 octobre
1943, une maquette est présentée & Hitler &
‘Arys, en Prusse-Orientale. Ce dernier donne
‘alors son accord, et la livaison des premiers
‘chasseurs de chars par MIAG est programmée
pour novembre 1943, avec une montée en
puissance progressive courant 1944, 'objectit
fet d'atteindre une production mensuelle de
150 engins. Finalement, le démarrage de la
fabrication en série ne commence véritable-
‘ment quien janvier 1944, Blocus de matiéres
promidres, pénurie de main-d’ceuvre, bom
bardement du réseau routier et ferrovaie par
les quadrimoteurs allés.. tous ces facteurs
Rinne
oe
&cem L/71
WM ELD
limitant les capacités des usines allemandes.
Le 23 décembre 1943, dans le but de lutter
contre les futures générations de Panzer ours,
Armée rouge prend la décision d’étudier un
Samakhodnaya Artileriskaya Ustanovoka
{canon automoteur 'atilere} dots d'une pibce
{de 100 mm, L’armée met alors la pression sur
les ingénieurs en demandant que ce nouveau
blinds soit étudié,testé et lanod en moins d'un
mois | Ain de standardiser le parc blindé et
{de raccourcir le temps de développement, ce
‘chasseur de chars doit prendre le performant
‘at fiable chassis du T-24. Toutefois, le canon
de 100 mm de marine, initialement prévu,
pose d'importants problémes dintégration
Finalement, le choix ge porte sur le D-10 de
54 calibres. Plus compact, ce dernier affiche
également de meilleures performances anti
chars. Par aileurs, des problémes techniques
sur les munitions repoussent encore I'entrée
{en service du SU-100 Ces dysfonctionnements
imposent alors de monter& nouveau un 85 mm
surles premiers véhicules, désignss SU-85M. En
<6finitve, la production du SU-100 ne débute
u’en décembre 1944. Dans ces conditions le
canon automateur sovietique n’affrontera que
rarementies fauves quil devat raquer dens les
steppes, et de ce fet, son veritable potential
domaure encore & démonter.
Alors qui du Panzerjéiger mit 8,86m L/7? out
Panther ou du Samakhodnaya Artilerskaya
Ustanovoka 100 mérte le tre de meilour chas
‘seu de chare dela Seconda Guarre monde?Dire earn
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PROTECTION
Tirant part de toute 'expérience acquise sur
le front de I'Est, le Jagdpanther bénéficie
d'un dessin soigné mélant blindage incliné
et angles de fuite prononcés. Le but est de
Imaximiser les chances de ricochet des pro-
jectiles perforants adverses. Par aillours, les
Pans inclinés augmentent naturellement Ia
protection de la casemate. Ainsi les 80 mm
8 35° de la plaque frontale sont équivalents
une épaisseur de 140 mm & 90%, et les
60 mm & 35° du chassis correspondent &
105 mm & 90° : une cuirasse conséquente,
qui est susceptibie de mettre engin & abr de
la majorité des pidces adverses & longue dis
tance. Pour sa par, la silhouette du SU-100
est dans la droite ligne de calle des engins
sovitiques, et la forme de sa superstructure
est aussi pensée pour dévier les perforants
ennemis. Toutefois, le chassis du T-34 ne
pout dépasser une certaine charge, et, avec
31,6 tonnes surla balance, ine posséde pas
tune protection équivalante & celle permise par
les 45,5 tonnes du Jagopanzer. Pour autant,
‘dans sa partie avant, sa casemate de 75 mm
inclinge 8 40° est une noix dure & percer
pour les canons allemands. En revanche, les
cebtés se contentent de 45 mm & 70°, Sur
le papier, un chasseur de chars ne devant
aiffronter ses adversaires qu'en combat fron-
tal, notamment dans le cadre d’embuscades,
cos valeurs sont suffisantes, et seuls les
880m de 71 calibres sont susceptibles d’en
venir & bout & longue distance. "il ne fait
aucun doute que le Jagdpanther est mieux
protégé que le SU-100, ce dernier avance
autres arguments que le Sa.Kfe. 173 ne
pout contester. D’une part, la machine ger-
‘manique est bien plus volumineuse que son
svelte ennemi. est vrai que les Sovietiques
Cont réussi 8 beisser la hauteur dela casemate
8 2,25 mbtres contre 3,72 matres pour le
Jagdpanther, qui est également plus large.
Ce feisant, outre le fait que de telles men:
surations sont plus faciles & camoufler, elles
rendent aussi plus complexe le travail des
tireurs adverses, notamment lors des enga-
gements & longue portée.
Diautre part, le SU-100 utilise un carburant
diese! moins inflammable en cas de coup au
but. Le Jagdpanther est effectivement plus
‘sujet aux incendias, bon que a présence dex
tincteurs automatiques limite, autant que faire
se peut, los risques. Au surplus, la survie des
doux équipages dépend de la capacité des
pilotes & pouvoir effectuer une vive retraite
afin d'éviter dre tournés, absence de tou-
relle les rondant par le fait vulnérables & une
attaque par les flanes, Dans ce domaine, les
rapports puissance/poids sensiblement équi-
vvalents ne permettent pas de les départager.
Loin a‘étre dos facteurs négligeables, 'ergo-
‘nomie et le confortjouent sur beaucoup de
paramétres, dont la capacité des hommes &
‘garder le plus longtemps possible leur com-
bativité. En outre, si le seuil de fatigue est
epoussé, les risques d’ereurle sont dautant.
Avantage de taile, le Jagdpanther apporte
4 80s cing membres d’équipage un volume
suffisent pour effectuer leur tache respective
sans contrainte. La taille de la culasse du
8.8m Pak 43/9 1/71 modere toutefcis cette
seliberté ». Ensuite, le chassis conserve les
Co
Snes
ran
co
a
co
Blndage lateral
ens
ed
qualités du Panther, & savoir une certaine
‘souplesse lors des déplacements sur terrain
‘ourmenté. Dans le cas du SU-100, "équipage
~ consttué d'un conducteur, d'un treur, d'un
cchargeur et d'un chef de char ~ doit cohab-
ter dans une casemate exigu8. Comme ses
prédécesseurs, le blindé sovistique reste un
engin rustique au confort sommaire, Pourtant,
les ingénieurs ont profité de important temps
de gestation pour amélore'ergonomieinté:
Fieure. De ce fat, elle est bien mieux pensée
que dans la plupart des engins soviétiques,
‘comme en témoigne la meilleureintégration
{des rateliers 8 munitions qui permet au char
‘geur de manipuler «aisément » es longs obus
de 100 mm. La fatigue se fait néanmoins plus
rapidement ressontir 8 bord du SU-100, ear
le chassis du T-34 est relativement raide et
les commandes du conducteur se révélent
difficiles & manipuler
Bien que devant aftronter des chars dif-
férents, les deux blindés ont un ennemi
‘commun : les mines. Véritable fléau des
équipages, ces engins exolosifs sont mieux
‘ amortis » parla caisse du Jagdpanther,
{ui avec une garde au sol de 56 centimetres
assure une meilleur dispersion de 'effet de
souffle avant qu'il n’atteigne le plancher que
ne le font les 40 centimétres du SU-100. Per
ailleurs, la masse supérieure absorbe mieux
les ondes de choc, avantage au surplus vale
ble en cas d‘impact d’un obus. Au final, le
Jagdpanther est globalement mieux protege,
bien que ses mensurations supérieures s'ave-
Fent étre un handicap au moment de monter
don embuczas
7°gs
CET
eta
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Soa
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i
Zia)
er
MOBILITE
Le Jagdpanther récupére donc le chéssis du
Panzer V et son excellente suspension & bar
res de torsion. Constitué de huit galets dou-
bles imbriqués de chaque cté, son train de
roulement assure une bonne répartition des
45,5 tonnes de I'engin. Par voie de consé:
‘quence, la pression au sol s'éleve, grce ége
lement a une largeur de cheniles de 68 om, &
seulement 0,89 kglcm®. Force est pourtant de
constater que le SU-100 fait mieux. Prafitant de
son poids mesuré et d'une largeur de cheniles
«de 55 om, il afiche seulement 0,77 kgiem.
En résume, bien qu‘ayant une garde au sol plus
importante, le Jagépanther ne peut suivre un
'SU-100 lorsque le terrain se fat peu porteur
Les deux machines avancent un rapport puis-
sencelpoids quasiment simile, avec 18,38 evr
our le Se.Kfz. 173 contre 18,82 evt pour
son adversaire. Leur vivacité est done sen-
siblement équivalente, bien que des bémols
uissent étre apportés. Effectivement, avec
32 cylindrée de 38,9 lives, le 12 eylindres die
sel russe développe une valeur de couple plus
importante et dispense done de meileures rep
85 que le 12 oylindres Maybach, quine cube
«que » 23,095 litres. Toutefois, a boite de
vitesses Synchromesh AK 7-400 8 7 rapports,
avant et 1 marche arrire donne les moyens
au pilote allemand de compenser. En effet, il
pout sélectionner la vitesse la plus appropriée
afin de mainteric le bloc & son régime moteur
‘optimal, Cela impose néanmoins de « crava
cher » le Maybach développant 700 chevau
‘4 3.000 tr/min. Cette conduite permet done
‘au Jagdpanther de concurrencer le SU-100,
‘aig cela @ pour conséquence daugmenter
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NSCS So
ci
Gol:1.60m
la consommation, avec 720 litres aux cent
kilometres sur teraindificile, autonome ne
dépasse alors pas les 100 kilometres, alors
‘que de son c6té, son adversaie se contente
de 300 litres aux cent et peut ainsi parcourir
170 kilomeétres, Chiffre qui peut encore étre
amilioré gréce eux 270 litres de gasollréparts,
dane quatre réservoirs externes,
Globalement, le Jagdpanther propose des per-
formances dynamiques supérieures & celles du
‘SU-100, Sa vitesse de pointe doit pourtant
faire objet d'un aparté, car le Datenblétter
fiir Heeres Waffen (la fiche technique édi
‘t6e en 1944) le les performances au régime
moteur, Ainsi, & 2 600 tein (600 chevaux),
engin attoint les 45,7 kmh contre $5 kenvh
23.000 trimin (700 chevaux). En moyenne
‘et pour ne pas exagerémentsolicitr la méca
hique, le pilote doit pourtant maintenir une
‘vitesse de crosiore de 25 kmh, En tout-terain,
fo vélacité maximale s’établt & 25-26 kmh,
‘mais pour ne pas faire subir de contraintes
trop importantes au chassis, la moyenne se
situe aux alentours des 15 kmh. Plus simple,
le SU-100 r’impose pas toutes ces contrantes,
te 8 48-50 kmh en pointe ne mettent pas en
péri la mécanique, bien que ls consommation
hulle doive 6te survelée
Pun
pee
ert
od
Ores
En toutterain les engins conservent les qualités
{des chars dont is sont divés, mais is ne peuvent
afichor la mame aisance. En efft, le chasseur
de chars allemand souftre du déport vers avant
de son armement principal. Ce déplacement du
centre de gravité tend ale faire piquer du nez en
tout-terrain et & user prématurément les galets
avant. Paraileurs, le conducteur dot faire atten
‘ion & ne pas « planter » le tube au moment de
‘négocier un obstacle. le SU-1OO ‘est pas mieux
loti, car, 18 aussi, emplacement du canon désé-
ule le chassis ot gréve fortomantla mariabilté
lorsdes évelutions en tautterain Cette mauvaise
parition du poids accel également I'usure
{du train de roulement. Ce demier point entrsine
aleurs le renforcement des premiers gale,
‘qu passent de 30 mm a 34 mm.
En conclusion, les deux engins ont, dynami-
‘quement parlant, du mal 8 se départager. Les
700 chevaux du Maybach et la boite & 7 rap-
ports compensent en grande partie le poids
‘moindre du SU-100. Pourtant, ces performan-
‘ces ont un coat en termes de consommation
ft d'usure des organes mécaniques. Pour
atteindre le méme niveau de performances, le
-Jagpanther fait appol 8 une technologie plus
avancée, et ce choix se paye avec une fiabilté
inférieure& celle du rustique SU-100.PUISSANCE DE FEU
Peta
Renae
ee eal
Pears
Le Jagdpanther est done armé d'un canon
antichar Pak 43/3 de 8,8em d'une lon-
‘queur de 71 calibres, soit 6,248 métres. Sa
Panzergranate 39/43 {obus perforant & ogive
‘et coiffe balistiquel de 10,2 kg parviont &trans-
percer 165 mm de blindage & 1 000 metres
's0uS une incidence de 30°. Des performances
‘qui mettent en danger la grande majorité dos
chars adverses. En outro, sa vitesse intiale de
1.000 mis autorise une trajectore tendue qui
‘nernécessite que peu de correction pour toucher
‘son object. Ainsi, la probabilté de tr au but
atteint 96 % jusqu’a 1 200 métres pour une
ible de 2 x 2,4 métres et ne descend sous les
{60 % que passés les 2 000 matres. Revers de
a médaile de cette velocié élevée, le Pak 43/3
use rapidement son tube, qui voit sa durée de
vie chuter & 1 200 coups en moyenne. Pour
‘a part, le canon de 100 mm DIOS L/54 (soit
5,40 métres de long] est moins performant, vec
116 mm dacier percés & 1 000 métres sous
lune incidence de 30° avec son obus BR-412 8
laneé & 880 mis. Toutefois, ses 15,88 kg pou
vent causer plus de dégéts en dégageant une
‘onde de choc plus importante. Les chances de
réyssite sont aussi moins bonnes, avec 88 %
jusqu’a 1 200 matres et « seulement » 44 % &
2.000 metres. Dautant que pour traterles cles
‘mioux protégées, ltreuralomand dispose d'un
‘bus perforant pointe en carbure de tungsténe
ddo 7,3 kg. La tr8s rare Panzergranate 40/43
{obus sous-calibré) est ainsi capable de ven &
‘bout de 183 mm de blindege & 2 000 metres
sous une incidence de 30°. La vitesse initia
et si dlevée (1130 mis) que la cible est tou
C’chée avant méme dentendrele coup du dépar.
CE DE FEU
“Toutefois, es Allemand estiment que ces mun
tions sont inadaptées au tir & longue distance.
La portée maximale se site véritablement aux
slentours das 2 500 metres, mais avec un fable
taux de réussite en conditions de combat. Sile
88cm est clarement supérieur au 100 rm, ce
demierne démérte pas, comme le prouvent des
tests monés sur des véhicules de prise. Ain
le SU-100 peut engager frontalement, avec de
bonnes chances de succds, les chars Tiger | et
Panther & 1 500 matres de distance. En ouve,
le bindageltéal du Ferdinand, avec ses 80 mm.
dépalsseur, est percé & plus de 2 000 métres.
‘Avee apparition du SU-100, les Panzer ont
perdu une bonne partie des avantages que leur
Contest a portée supérieure de leurs ames,
surtout, leur cuirasse ne peut ésister & une tell
puissance de fu. Siles performances pures sont
apanage du camp germanique, le 8 Bom prend
{également avantage en trmas do cadence de
tir En effet, le chargeur peut, théoriquement
pattant, maintenirles 18 coups par minute bien
{que la moyenne tourne autour des 10 opsimin,
de manibre a évter une déformation structurelle
du tube. Du fait dune casemate plus étriquée,
réquipage du SU-100 ne peut atteindre que
les 5 & 6 coups par minute, et encore aver un
entrainement soign.
Comme tous es canons automoteurs, les deux
engins souffrent de leur superstructure limitant
le débattement de leur armement principal
De a sorte, le tube du Jagdpanther affiche un
débattement vertical négatif de - 8° et positit
de + 149. Le asbattement lateral est de 12°
a gauche et & droite. Le SU-100 est encore
plus mal lati, ear son canon ne dispose que
nya)
ay
ener
ioe
eer eee
tae rene
or q
Vitesse initiale: 1000 mis
do 10° & droite et & gauche, et s'il peut poin-
ter plus haut avec + 20° en site, les - 3° ne
sont pas en mesure de rivaliser. Le chasseur
de chars allemand est donc un peu plus souple
demploi et nécessite moins de mancouvre de
la part du pilota au moment de 52 placer dans
'Yexe d'une cible. Le Jagépanther continue de
prendre 'ascendant avec son emport de muni
tions. Avee seulement 33 coups, panachés
entre 18 perforants (BR-4128) et 18 explosits
(OF-412), le SU-100 ne peut occuper Ie terrain
‘aussi longtemps que les Allemands, qui cispo
sent de 87 projectiles.
Four tater les bes cites « moles», le 8 8m
dispose d’obus & charge creuse ~ Granate
Hobiladung 39/3 (Gr. 39/3 HL) ~, bien que
Cceux-ci ne soient que wes peu utiisés faute
d'une précision suffisante. Le tireur préfere
alors s’en remettre aux projectiles explosits
(Sorengeranate 43 ou Sprer 43) d'une charge
de 9.4 kg, dont 1 kg de TNT. Pour sa part, Ie
'SU-100 reprend un peu lavantage, car il pos:
side un puissant obus explostfragmentation
OF-412 de presque 16 kg contenant 1,46 ko
de TNT. Selon les circonstances dela bataile,
i peut donc jouer le role de canon automoteur.
Toutes, le binds sovistique perd dint:
vernent le chapitre de la puissance de feu du
fait de son absence darmement secondeice.
Effectivement, les grenades et autres pistols
rmitaleurs PPsh-81 de 7,62 mm embarqués
‘ne coneurrencent pes la mitrailleuse MG-34
de 7,92 mm et la Nahverteidigungswatte de
90 mim, Le SU-100 ne peut done pas approcher
de top prés infantarie ennemie, qui surat ttY meer
Q
Jagdpanther
Longueur : 9,87 m
Largeur : 3,42 m
Hauteur : 2,72 m
comm thtat M24 Cuarree
Wied auaig 104See
LE«PANTHERPUP’» § = :s2nmeeazze
‘membres d’équipage sur une caisse imitée en largeur.
En 1941-42, les M3A1 et MSA‘ 121 sont les principaux Dans un souci de standardisation, i est ervisagé un
modéles de chars de reconnaissance alignés par I’Army. _fmpsfutserdes composents MS, mas, auf
Les premiers a utiliser ces matériels au combat sont les vucere donont dima core tare
Britanniques en 1942, dans le désert libyen, face aux Une mequette en bois est congue en mai 1943, et
unités blindées de I’Axe, oi il apparait que le canon aspect général du T-24 enthousiasme les miltaes.
de 37 mm est devenu obsoléte. C’est ainsi, suite [pets rel rear aed ea
aux retours d’expérience des tankistes britanniques, 11.000 exemplaires sort commandés dés septembre.
que les autorités américaines décident de stopper la
production des « Stuart » et de se mettre en quéte d’un "Ite b¢Panter».sunon on nat paris Gi
nouveau char léger, mieux armé et mieux protégé. iRepectemetemausasel Sete
manera
Un prototype de Light Tank, le 7-21, est proposé.
Coluici est toutefois rejeté, carla machine excéde
environ quatre tonnes le poids maximal ~ qui est
de 20 ~ impose par le cahier des charges. Un second
fengin, dans les cartons depuis 1941, lo T-7, est pré
‘sent avec son canon de 57 mm ; les Btanniques sont
‘séduits, mais isn parviennent pas & 'accorder avec
les Américains, car ces deriers estiment qu'un canon
{de 75 mm minimum devraétre monté sur le nouveau
blind. Le programme T-7 est alors enterré
Le compromis entre le poids, la protection et la puis
‘sance de feu est difficile & trouver, du moins jusqu’au
début de année 1943, C’est en effet & cette époque
quela Chrysler Motor Car Division, une fllale de GMC,
lance étude de son T-24. La machine est prometteuse,
ct équilore subi fixé par ls standards américains est
enfin au rendez-vous. La conception du T-24 est due
8 équipe Ed Cole, qui, aprds le confit, deviencra le
irecteur de la General Motors. La création dela caisse
lest confige & une autre branche de GMC : Cadillac.
‘avec leur canon de
Winm ee ke et MS
Stuart» ont pas sits
‘fon, bet ison
Pour lagu Amy se
eleva
1 24 engagA ors do
[Sate des Ardennes,
parles GrtonsquesM24 Cuarree
Un premier prototype est présenté sur le terrin dexer-
cicas 6’Aberdaon, La machine a fire allure, outetois
des problémes avec lien élastique de 'artllerieprin-
Cipale tla transmission apparaissent. ls ne emettent
Ccependant pas en eause excellent travail de"équipe
@'Ed Cole. En décembre 1943, le second T-24 est
‘esté par Armored Board de Fort Knox. Il prend en
‘compte et corrge les erreurs de jeunesse du premier
‘exemplar. Ainsi, le lien lastique est revu dans le
détal eins! que les organes défectueux. Diverses amé-
liorations & apporter sont aussi mentionnées dans
le rapport de I'Armored Board, comme par exemple
Fagencemant du stockage des munitions an tourall,
le rajout d'un tourelleau muni de cing épiscopes pour
le chef de char, installation dun phare de recherche
€’t'implantation d'une tape de tirsur le ane droit de
la tourolle pour la défense rapprochée.
La production du 7-24 débute le fin al 1944 dans
les usines Cadilac, car cette fie a expérience de la
production en série des MA sur son site de Detroit,
dans le Michigan. Une autre compagnie, Massey:
Hari, implantée & Milwaukee, dans le Wisconsin,
est partie prenante. Progressivement, 'sssemblage
des MBA ralentit au profit des T-24, dont la com-
‘mando initiale est augmentée & 1 800 exerplaires
début jullet 1944 ; d'autres suivront (3),
En jullet 1944, le 24 devient M24. Pou aprés, il
prend la dénamination officielle de M24 « Chaffee »,
fen honneur du General Adna Chattee J, pére fon
dateur et théoricien de Armored Force wt décédé
d'un cancer en 1941.
‘Au total, 3 592 M24 seront produits par Cadillac et
1-139 par Massey-Harris, toutes versions confon:
dues. En septembre 1945, lo prix unitaire du M24
s'élve 499 653 $, coqui en faitun char rlatvernent
peu onéreux
Pea
Lragencement du M24 est classique. La motorisa:
tion | est placde & Mariére de la caisse et la boite
de vitesses & V'avant. L'accés pour les opérations
dde maintenance est facilté par une immense trappe
hhexagonale boulonnée sur le glacis avant supé-
rieur. La touralle, au centre, abrite trois membres
«équipage. Le chef de char est installé & gauche,
‘avec, devant ii, le tireur et sa lunette M71 G et,
a droite, de Mautre cOté de larillerie, le chargeur.
La tourelle est séparée du compartiment moteur
ar une cloison pare-feu percde de deux trappes de
Visite technique
Le pilote est assis & avant gauche de la caisse. Le
Ccopilote est & sa droite, et son poste est équipé de
commande de piiotage double. Derriére son sidge,
Se trouve la trappe ventral d’évacuation é’urgence.
Vequipage du M24 est compost initialement de qua.
tte membres, le copilote devenant chargeur lors des
Phases de combat ; cette composition n'est cependant
as figée, et bien souvent un cinguiéme homme, le
‘hargeur dono, est présent.
Le groupe-motopropuiseur du MBA s'étant révélé
‘une fiabilté & toute épreuve, ila été retenu pour le
M24, ainsi d’alleurs que sa direction « Cletrac ». En
revanche, la boite de vitesses automatique hydramatic
de premigre génération a été abandonnée au profit
‘'un systeme plus récent possédant huit itesses en
‘avant et quatre en marche arriére,
La motorisation est assurée par deux V8 essence
Cauilsc 44724 de 5,7 litres de cylindrée, Accouplés,
1. Trois wes pies &Faccaion de alton du M24 pares Grtaniques sur train
‘Tosca de Bounglon, La machine pote une mmebicuaton angle comrenart pat
lin Fs Sade pare « Chae, les Brlarnigues en comranderart 812 dans le case
{4s Lena ease smal entea on servis frave cy ch fra quis an fearon’ que
‘32 exemplares is seen princpalomntafoces aux nts tandées he
|) Leis do prac era stn en dbconbe 1944, lege 49 enemplares
ferrontdos bes de Ocak t 0 cals de koe
|) eu essere Cain 724a A BA BA Ba BSB |S ‘
is délvrent chacun une puissance de 140 cv, autorisant une vitesse
de 56 kmih sur route et de 38 kmih en tout-terain. ls permettent
ainsi au M28 de jouer pleinement son r6le de char de reconnaissance,
Les 500 litres d'essence embarqués sont consommés au bout de
161 klomatres, ce qui représente une autonomie reiativernent faible
pour un blindé de ce type. Mais les axes dapprovisionnement er
pruntés par les camions citernes du « Redball Express » et les dépots
‘vancés ne sont jamais 1s loin de la ligne de front, facitant ainsi les
recomplétements en carburant.
Le train de roulement & bogies qui équipat les M5A1 datait du début
des années 1930. Sur le M24, il est avantagausement remplacé par
ln systéme de type « Viekers » & cing petits galets de roulement et
trois rouleaux porteurs, ce qui permet au char d’étre chaussé de che-
rilles plus larges, et donc d’améliorer sa mobilté en tout-terrain. Ces
cheniles T72 E1, composes de 75 patins & semelles de caoutchouc,
‘mesurent 40,6 cm de large. Ains, lorsqu'eles ont atteint leur limite
Sisa sihovete, notamment avec
Schirzen pes tunes) detour oto
canon lng de 7.0m, pul ene impression
Tes photographes allemand le Pancor
ries pus au nveou ds chars lic en 944
“fit son bincageinautiant aca a
balatque dos canons adversotCequpoge
ce cet engine dallerernforct sa pstecion
‘rec des pain de chanles pats ql
Sour e chats, 66. un peu surcsags,PANZER-GRENADIER-REGIMENT (cepanzerte) :
ACCOMPAGNER LES PANZER
I ERECHERCHE DE LA PERFORMANCE
Une des évolutions majeures de la Panzer-Division
Typ 1944, et qui n'est pes spécifique au Panzer-
Grenadier Regiment, est la mise en place d’une
Versorgungs-Kompanie (compagnie de ravitaille
ment) destinége & « décharger » des questions de
logistique les chefs de compagnie. Créées au sein
de chaque bataillon, ces formations s‘eccupent ainsi
directement des échelons « ravitaillement »,« répa-
ration » ot « sanitaire ». De ce fat, les Kommandeure
peuvent se concentrer sur le déroulement des
combats. La Typ 1944 est done globalement plus
performante dans le domaine de la tactique pure
‘que les organisations antérieures, car 'accent est
mis sur la dimension opérationneli.
IME APPLYER LES PANZER
‘Aussi efficaces que soient les Panzer, ils ne peu
vent vraiment déivrer tout leur potential sans l'aide
des Panzer-Grenadiere regroupés au sein du Panzer.
Grenadier-Regiment (gepanzerte). Embarqués & bord
de semi-chenilés bindés, es fantassins protegent les
flancs des offensives, nettoiant les derniers points
de résistance, et eux seuls sont capables de tenir le
terrain en cas de contre-attaque ennemia
LES ENGINS
En dépit de Ia volonté de I'Oberkommando des
Hoeres, le Panzer Grenadier Regiment (gepanzerte)
n'est pas, comme sa désignation pourrait indiquer,
uniquement doté de véhicules blindés. EFfectivement,
“inpitentonssucoserives ant b
‘en oct aatretion en grande
Sele Skin 251 ne peut ero
produit on quant sabslatsante,
otamment a cause des nesses
technologies de son ran de
‘ovement Par alles co sem
hon jouttune mots sans
arnons, I ple pata sure
‘Syne spa pan Porc
{ineraion comme la Panther,