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Trucks Amp Amp Tanks 034

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¥ 2B Sy = q ® ore Ce eset seme oe ten et ee eeteterc | M.07910-34-F: 6,90 €- AD 1 re ee a Mew ets owe 7 Cale PU eae eel ae SUEUR Us) Da ae a ec tete M eel er — ; OC Cao ena ested NOS MAGAZINES ACTUELLEMENT EN KIOSQUE ree Lee Lt pee Lee (Cla) aad Ey Po 5 APO oe o wa = ei) Pee os apapaa ae 2 Ps iio ee ene NOS HORS-SERIES ET NUMEROS SPEGIAUX Eamets ms oie) Eee sees el Leena EREVAN ID De =__& BLINDES| PROCHAINEMENT : USNs (eee STea ECOG aI NW ssh la EN OCTOBRE Ela ioe ocd Mennrce UPA eter iene Ena LUS RE Sac Sse Seay eet) ocean Preece eared rene Ey TCC at sete tareteon ttc eee ae * elgetion ioe . : Ce ue blemencagencés qui vous permettront de st ee eae cent nea fee pcan 120, route d’Avignon www.caraktere Cn CS Cs Ceo Eee © Pe ovr -Déeembre 212 tae leurs points f rear har Panther, Redaction: 09 68 023475 ‘Service Commercial 044221 0876 “alseaie 09 706 1999. Iiomearaktere.com La romans rect nt [a oo Contrainte de combattre sur plusieurs fronts, confrontée & dos adverssires affichant une insolente supériorité numérique, soumise a la menace des chasseurs-bombardiers, I'Armée allemande est dans l'obligation de revoir I'organisation de ‘ses divisions blindées via la Freie Gliederung Typ 1944. Ce dossier sur la Panzer-Division Typ 1944 est un complément a l'article de synthése paru, voila plusieurs années, dans le Batailles et Blindés numéro 28, désormais épuisé, victime de son succés. Reprenant certains éléments, notamment Chars VOLANTS pests eS z Coors Gineesecmar air) etre Re arcracinens formes rienne allie. Toutefois bataille Cobra, le premier « Tank Killer » Pit aerate ere coer ee Treen) aux couleurs francais bats La pratique consistant & récupérer du matériel adverse pour le réutiiser est commune 2 tous les cmp Ans Ios Boute et autres Panzer ous toe touge sort une Constante durant la Seconde Guerre monciel, Fait moins connu, Armée frangalze mais aussi les Forces franeaises de Wintour (FF) vont egelement Temettre en état des Bindés alleriands pour les déployer face {leurs ancien propristaires " fz les organigrammes, ce dossier s‘emploie & démontrer que cette structure élaborée prend en compte la nouvelle donne tactique mais fait abstraction de la réalité industrielle du Il. Reich. Ce sommaire met aussi 8 I'honneur un pan oublié de histoire des Panzer : ceux capturés par les forces francaises en 1944 et 1945 et qui reprennent du service contre leurs anciens propriétaires. L’équipe de Caraktére tient d’ailleurs & remercier monsieur Luc Braeuer, conservateur du Musée de la Poche de Saint-Nazaire, le Grand Blockhaus, pour son aide précieuse, Nous vous souhaitons une bonne lecture ! La rédaction TG NEN eS DE LARMEE RUSSE D'AUJOURD HUI Dette Rea Rac ee gee cy CNC icity rr eked RT Pr ease re My ryaaeslaabee rTP Unmet ew Ceca ey IE Premier ministre Vladimir Poutine annonce, a quelques mois des Cre secu lem elena are uit) de l'ensemble du secteut de la Défense russe. Les forces blindées n’y sont Pecos orem hs ee aa faire ner Taare mar eres sine tnt oo Pere ta eee eon toa ca eet cee) Ree usenet ere Cec eeet se seu I ee pos ese eta en wenn ee nny side d’équipoments réconts qu’a hauteur de 10 % de ses besoins. Datane généralement do la ‘guerre froide le reste est technologiquement dpassé, 23 000 miliards de roubles sur 10 ans, soit 575 miliards d'eures, doivent permetre do faire passer le taux d'armes modemes & 70 % Peete neo) les forces aériennos ot Ia force nucléaire stratégique recoivent une grosse part du gateau Cooney iene ee eee certs | Marine pourra prétendre a une renaissance avec 8 sous mnarins lanceurs dlengins, 20 sous Goce ae een ne tre eens eee eee eget err) Ce te te ee eee nee es fees ae We tor ea ecto cee cit ae eee eee em eet one ee need cee eee al DD ee U CRD acon Ee eee eee ec ery ere eee ee a enn ee eet See eee ee ene ree erent La modernisation des forces blindées n'est done pas une priorté, d'autent que fe Kremlin dcit ‘aujourd/hu fare face & la erise économique et a une baisse du cours du pérrole qu'il n’avait pas ee eet ae er ae eee ‘achétera pas de blindés au cours des cing prachaines années { Pourtant los besoins sont la | ‘Actuellement, la Russia est la saule grande puissance & avoir en service deux modéles cifférents ie Main Battle Tanks (MET), Alors que les Etats-Unis utllsent depuis des années le Mi1 Abrams, et een eter eet ores ligne & la fois le T-80 a turbina & gaz et Je T-90 A moteur diesel. Deux chars qui possédent des performances quaslidentiques | De plus, certines unites de second ordre sont encore équipées Pea eRe ee Sonoma CeCe oa Reece etn tn ee ie eee er aera Roce ee te ee ees OR aia ent Sgn ae Caen’ Pe ee ere ey ar eee eu aL Mets NOUVEAUX TANKS RUSSES En pleine guerre froide, 'URSS développe un ‘engin & partir du T-64 en y intégrant les der rires innovations technologiques de époque ‘destination de ses unités dite. Le T-80 est alors co qui so fait de micux de ce cbté-ci du Tideau de fer; turbine & gaz comme sur le Mt ‘Abrams, nouveau systéme de rechargement ‘eutomatique, optronique de pointe, broulleur ‘antimissie Shtora-1, bindage rdactt Kontakt 5, etc. En paraléle, le T-72 est développé pour Lune production de masse. Plus « rustique », i conserve une propulsion diesel conventionnelle fet un blindage qui teste 'un des secrets les mieux gardés de a guerre froide :Vaxe frontal de la tourolle enferme deux poches contenant lun sandwich acier/eaoutehouc/acier censé arrter un projectile fldche. Extérieurement, les deux chars se ressamblent énosmément, ets connaitront de nombreuses évolutions au cours de leurhistoire. Les demidres versions dimpor tence mises en service en Russe sont les T-B0U datant de 1985 (nouvelle tourslle, blindage réacif, propulsion plus puissante) et T-728M (tourelle renforcée, blindage réactf, missiles ‘antichars). Mais malgré cette modernisation 4.0 «cre One: par étapes, le meintin en production de deux fengins différents revient trop cher, et i est écidé, dans les années 1980, de fusionner le chassis du T-72 avec le systéme de contrOle de tiret le Bindage du T-80 : le T-90 est né ! « SURGIT UN AIGLE NOIR» Aretigine, le 90 est clarement congu comme une solution ’attente, D’sleurs, tout d'abord baptisé T-72BU, ilne deviant le 90 que pour faire oublier aux clients potentials le camage {de T-72 que feront les Américains en lak | Ce n'est done pas un engin révolutionnai, et le Kremlin sait que 2a politique de construction de blindés n'a pas beaucoup changé depuis la naissance du T-64 dans les années 1960. Or, 'armée a vraiment besoin d'un char de cinquiéme génération pour pouvoir se mesurer faux MBT de FOTAN. Aussi, la mise & étude d'un futur T-95 estlle annoncée ds 1999. Dans un premier temps, les regards vont Se porter sur PObjekt 640, sumommé « Cherniy riot» (a Aigle noir»), dssin€ par LKZ & Seint un pray rsa en 1967. Sila sires cls dn F200, parse une ore, gi et 18 rugue proéminents dun uve gene “4 Enidme évluion a7, 12.90 tenn char de ere generation put ‘ereprendie chasis Bute fepenique-mise 8 Jiur-du F60 Cala ron fat Dosun les seu pour [Estat Abrame, sop CChaengert autos Lecore ae fOTAN of Pétersbourg puis KBTM 8 Omsk. Ce projet a ‘connu une longue gestation dans les années 1980 et a laborieusement débouché sur un ‘démonstrateur en 1997. Dérivé d'un T-80U fu chassis rallongé [1], le prototype se voit associer une tourelle bien plus vaste que celle que Von trouvait habituellement sur un char sovitique (un défaut reproché en particulior faux T-72 et T-20). Sa protection tes épaisse {ait appel un blindage réactit explosif de der- rire génération, lew Kaktus », etl abandonne le classique chargeur automatique de ses pré décesseurs pour copier cel du... M1 Abrams ! Eatimé comme plus sor pour '6quipage, com porte en effet un compartiment blindé pour le ‘stockage des obus. Les ingéniours ont armé le « Chomiy Oriol » de Vinusable canon 2046 de 125 mm (celui de tous les chars sovie- tiques depuis le T-64) mais promettent que Vinstallation d'un tube de 152 mm est possible. [1.2 «Chay Oral Col sp pre de "“prab en possi sc LA TRAVERSEE DU DESERT Bion coneu, ! Objekt 640 permettrait 8 Armée russe de ratraper son retard face aux chars de OTAN, Des umeurs vont crculer pendant pris de 15 ans sur sa mise en production, mais ien {de concret n’ariveraet, en 2001, le « Cheeniy (rial » est définitivement abandon, vietime de deux facteurs tbs différents, Le prem est la prestation catastrophique de son grand {ere durant les deux guerres de Tchéchénie. Mal commandés et pilotés, trop peu pro- 169s, les T-80 ont subi en effet des pertes catastrophiques entre 1995 et 1999 : grosse consommatrice de carburant, laur turbine & {gaz oblige les équipages & installer de grands réservoirs extérieurs, une solution des plus dangereuses en combat urbain | Les Russes rapprendront & leurs dépens en entrant dane Groany en 1995, 8 tel point que le ministare de la Défense décidera de ne plus concevoir de chars & turbine 8 gaz : « ’Aigle Noir» est ds lors condarnné, Liautre obstacte, tout aussi insurmontable, fest Ia situation économique du pays. A la fin des années 1990, Moscou n’a plus les _moyens de remplacer ensemble de son pare blindé et est contrainte d'attondre des jours ‘meilleurs en modernisant par étapes ses T-72 et T-80. Un projet concurrent, Objekt 795, est d'ailleurs victime de ces mémes coupes ‘budgétaires quelques années plus tard. Dessiné Pr Uralvagonzavod 2 Nii Tagul au conur dota Russio, ce prétendant a été annoncé en 2000, Pour voir sa sorte prévue pour 2009 repoussée puis finalement abandonnée en 2010. A prior lus novateur que le prototype de KETM, nen reste pas moins un démonstrateur de quatriéme énération qu arrive tant bien que mel 8 attin- ‘re le riveau des derniers modéles européens, iméme si peu d'informations « fuiteront » : en 2008, certains spécialistes le pensaiont quips {une pidce de 152 mm télé-opérée, d'une tou: ‘elle automatisée, d'un systéme modeme de ‘chargement automatique et d'un mat télesco- pique pour capteurs dleetraniques... Bret, das ‘umeurs ou de éeles promessos que industie russe ne parviendra pas & ten. ‘Apri 15 ans de tergiversations, "Armée russe fen est donc rendue & son point de départ. Ele dispose actuellement de 400 a 500 T-90 « Viadimir » au sin de ses unités de t'armée do Terre et de l'infanterie de Marine (au lew des 1 600 prévus au départ), ainsi que d'un niller de T-72 améliords & divers stades (sans compter environ 8 000 autres T-72 placés «on réserve »). Aucune commande importante 1'a 6té passde depuis 2004, en consequence de quoi, outre Vexport,'ndustrie russe de la Défense n’a plus que des cantrats de modem sation & se mettre sous a dent... Cette année, Uralvagonzavod a ainsi dvolé une version déve- loppée sur fonds propres pour son dernir.nd le T-90MS, qui posséde un nouveau systéme de gestion du champ de batalle, une optroni ‘que couplée & des éerans tactiles, un chargour ‘automatique plus sir, un amemant secondaire {@l6-opéré, un moteur diesel plus éeonome, une puissance de 1 130 CV et un blindage modu laire (cage au niveau du moteur) age "tame nem mas aute base Cel Alga Nok » présente 1989 poste un chs along (pares de rues de ‘luo La ibe onto sambie Sv ero sable 2848 de 125 an. OF {¥ Cest avocune ite de 152 mm que ls Rssescompisient dard amer er «ge Nl» mass opeent falar’ pour un neue ibe da 125mm pvr lor « Aaa, lasso cs calor pera’ 8 autor 2319 to (eurcnace do TU moi) om « ARMATA », LE CONCEPT-CHAR Les autorités russes ont cependant clairement conscience que cette modernisation & bas prix des engias existants n'est qu'un panse- ment sur une jambe de bois : les machines viellissent, et, sans commandes, les bureaux d'études perdent peu & peu leurs savoir-fare et lour expériance, Aussi, la réforme militaire ‘de 2008 doit remettre las chases a plat, Deux ‘ang plus tard, Objekt 195 est donc reeté par Armée russe, qu demande & Uralvagonzavod de reprendre sa copie en voyant grand : selon des officiel, le futur MET russe doit «fixer un ‘nouveau standard vers lequel tncont les fabr- ants étrangers ». Apres des décennies durant lesquellesI’Armée russe a coury - technologi ‘quement parant aprés le matériel occidental, lle chercherait dane aujourd'hui & renverser la tendance, au moment méme od, en Europe ‘comme en Amérique, es projets de chars de Cinquiéme génration sont repoussés.Prétention ‘marketing ou réelle ambition stratégique ? Uralvagonzaved a ainsi annoncé, cas demiars ‘mois, le développement d'une familed'engins y= = 2 dénommée « Armata ». Son bureau d'études planche en effet sur une unique plate-forme lourde et chenliée (usqu'a 65 tonnes) pouvant ‘tre déclinde en diférentes catégories : char lourd, véhicule de combat dinfanterie, tans: ort de troupes, engin de dépannage, dappui fou, etc. C'est la méme philosophia que pour le programme amricain Future Combat System do 2003, qui ne survécut pas 8 la guerre en Irak abandon en 2008), ot on peut se deman: Ger si ’Armée russe ne commet pas la méme erreur: une mise en chantier prohibitive d'un engin trop moderne pour l'utilisation que le Kremiin en fer. Doté d'un tout nouveau canon lisse de 125 mm, le char lourd « Armata » reprendirat Fien n'est encore certain — plusieurs inno vations du T-95 : un cocon blindé de survie pour 'équipage qui serait ain’ séparé du stock {de munitions, un moteur diesel multicarburant de plus de 1 500 CV, un bindage composite, Lune protection animissile active et un systeme de controle de ti: numeérisé. Un démanstrateur devrait débuter ses essais en 2013 pour une mise en production en 2015-20, a "ANZERJAGER, MIT. AUF ‘@ Seconde Guerre mondiale a vu l'assemblage d'un grand nombre de chasseurs de chars, particuliérement au sein de I’ Armée allo- mande. Si ces machines sont inférioures aux chars de combat, notamment & cause de I'absence de tourelle, elles sont en revan- che bien moins couteuses et généralement plus puissantes. Sans le complexe mécanisme autorisant la rotation de le tourelle, les Panzerjager et autres Jagdpanzer sont aussi plus simples & produire. En outre, les Panzer ne Peuvent pas, dans la plupart des cas, intégrer une arme de plus gros calibre, ar la place est comptée et le recul plus violent n’est pas pris en compte au moment de la conception ; contrainte qui n’existe plus si le canon est directement intégré dans le vaste et résistant compartiment de combat. Mieux adapté a la défensive, ce raisonnement est appliqué au Panzer V Panther et donne naissance au Panzerjéiger mit 8,8cm L/71 auf Panther, plus connu sous la désignation de Jegdpanther. Peu ou prou, I'Armée Rouge est dans le méme cas de figure avec son tank moyen T-34 qui n’accepte pas de piéce d’un calibre supérieur & 85 mm. Afin de contrer les demiers fauves allemands, les Soviétiques mettent alors au point le SU-100 pourvu d'un tube de 100 mm. P; En 1942, la situation surle front de Est pousse " Heereswattenamt lancer le projet d'un chas- ‘eur de chers devant reprendre, pour accélérer ‘a mise au point et standardise au maximum 'e parc de véhicules, certaine composants du Panzer V, comme le moteur, la suspen Sion & barres de torsion et la transmission. En novembre 1942, une maquette en bois & échelle 1/1| permet de valider certains choix schniques, tels que installation du trés per formant 8.8m de 71 calibres a haute vitesse initiale. Fin septembre, lors d’une réurion sur Vatmement, le Fuhrer avalise le programme du ‘schweren Sturmgeschuitze mit aut FgstPanther ‘mit Panther Motor und Panther Getriebe mit der 86cm 1/71. Le 9 jin 1943, le Wea Prif 6 ‘dite le cahier des charges defini du 8 80m Panceriiger 43/3 (1/71) Panther. Le 20 octobre 1943, une maquette est présentée & Hitler & ‘Arys, en Prusse-Orientale. Ce dernier donne ‘alors son accord, et la livaison des premiers ‘chasseurs de chars par MIAG est programmée pour novembre 1943, avec une montée en puissance progressive courant 1944, 'objectit fet d'atteindre une production mensuelle de 150 engins. Finalement, le démarrage de la fabrication en série ne commence véritable- ‘ment quien janvier 1944, Blocus de matiéres promidres, pénurie de main-d’ceuvre, bom bardement du réseau routier et ferrovaie par les quadrimoteurs allés.. tous ces facteurs Rinne oe &cem L/71 WM ELD limitant les capacités des usines allemandes. Le 23 décembre 1943, dans le but de lutter contre les futures générations de Panzer ours, Armée rouge prend la décision d’étudier un Samakhodnaya Artileriskaya Ustanovoka {canon automoteur 'atilere} dots d'une pibce {de 100 mm, L’armée met alors la pression sur les ingénieurs en demandant que ce nouveau blinds soit étudié,testé et lanod en moins d'un mois | Ain de standardiser le parc blindé et {de raccourcir le temps de développement, ce ‘chasseur de chars doit prendre le performant ‘at fiable chassis du T-24. Toutefois, le canon de 100 mm de marine, initialement prévu, pose d'importants problémes dintégration Finalement, le choix ge porte sur le D-10 de 54 calibres. Plus compact, ce dernier affiche également de meilleures performances anti chars. Par aileurs, des problémes techniques sur les munitions repoussent encore I'entrée {en service du SU-100 Ces dysfonctionnements imposent alors de monter& nouveau un 85 mm surles premiers véhicules, désignss SU-85M. En <6finitve, la production du SU-100 ne débute u’en décembre 1944. Dans ces conditions le canon automateur sovietique n’affrontera que rarementies fauves quil devat raquer dens les steppes, et de ce fet, son veritable potential domaure encore & démonter. Alors qui du Panzerjéiger mit 8,86m L/7? out Panther ou du Samakhodnaya Artilerskaya Ustanovoka 100 mérte le tre de meilour chas ‘seu de chare dela Seconda Guarre monde? Dire earn rT eee ce i Oe kee en SIT SS eta Pee co eee) choy PROTECTION Tirant part de toute 'expérience acquise sur le front de I'Est, le Jagdpanther bénéficie d'un dessin soigné mélant blindage incliné et angles de fuite prononcés. Le but est de Imaximiser les chances de ricochet des pro- jectiles perforants adverses. Par aillours, les Pans inclinés augmentent naturellement Ia protection de la casemate. Ainsi les 80 mm 8 35° de la plaque frontale sont équivalents une épaisseur de 140 mm & 90%, et les 60 mm & 35° du chassis correspondent & 105 mm & 90° : une cuirasse conséquente, qui est susceptibie de mettre engin & abr de la majorité des pidces adverses & longue dis tance. Pour sa par, la silhouette du SU-100 est dans la droite ligne de calle des engins sovitiques, et la forme de sa superstructure est aussi pensée pour dévier les perforants ennemis. Toutefois, le chassis du T-34 ne pout dépasser une certaine charge, et, avec 31,6 tonnes surla balance, ine posséde pas tune protection équivalante & celle permise par les 45,5 tonnes du Jagopanzer. Pour autant, ‘dans sa partie avant, sa casemate de 75 mm inclinge 8 40° est une noix dure & percer pour les canons allemands. En revanche, les cebtés se contentent de 45 mm & 70°, Sur le papier, un chasseur de chars ne devant aiffronter ses adversaires qu'en combat fron- tal, notamment dans le cadre d’embuscades, cos valeurs sont suffisantes, et seuls les 880m de 71 calibres sont susceptibles d’en venir & bout & longue distance. "il ne fait aucun doute que le Jagdpanther est mieux protégé que le SU-100, ce dernier avance autres arguments que le Sa.Kfe. 173 ne pout contester. D’une part, la machine ger- ‘manique est bien plus volumineuse que son svelte ennemi. est vrai que les Sovietiques Cont réussi 8 beisser la hauteur dela casemate 8 2,25 mbtres contre 3,72 matres pour le Jagdpanther, qui est également plus large. Ce feisant, outre le fait que de telles men: surations sont plus faciles & camoufler, elles rendent aussi plus complexe le travail des tireurs adverses, notamment lors des enga- gements & longue portée. Diautre part, le SU-100 utilise un carburant diese! moins inflammable en cas de coup au but. Le Jagdpanther est effectivement plus ‘sujet aux incendias, bon que a présence dex tincteurs automatiques limite, autant que faire se peut, los risques. Au surplus, la survie des doux équipages dépend de la capacité des pilotes & pouvoir effectuer une vive retraite afin d'éviter dre tournés, absence de tou- relle les rondant par le fait vulnérables & une attaque par les flanes, Dans ce domaine, les rapports puissance/poids sensiblement équi- vvalents ne permettent pas de les départager. Loin a‘étre dos facteurs négligeables, 'ergo- ‘nomie et le confortjouent sur beaucoup de paramétres, dont la capacité des hommes & ‘garder le plus longtemps possible leur com- bativité. En outre, si le seuil de fatigue est epoussé, les risques d’ereurle sont dautant. Avantage de taile, le Jagdpanther apporte 4 80s cing membres d’équipage un volume suffisent pour effectuer leur tache respective sans contrainte. La taille de la culasse du 8.8m Pak 43/9 1/71 modere toutefcis cette seliberté ». Ensuite, le chassis conserve les Co Snes ran co a co Blndage lateral ens ed qualités du Panther, & savoir une certaine ‘souplesse lors des déplacements sur terrain ‘ourmenté. Dans le cas du SU-100, "équipage ~ consttué d'un conducteur, d'un treur, d'un cchargeur et d'un chef de char ~ doit cohab- ter dans une casemate exigu8. Comme ses prédécesseurs, le blindé sovistique reste un engin rustique au confort sommaire, Pourtant, les ingénieurs ont profité de important temps de gestation pour amélore'ergonomieinté: Fieure. De ce fat, elle est bien mieux pensée que dans la plupart des engins soviétiques, ‘comme en témoigne la meilleureintégration {des rateliers 8 munitions qui permet au char ‘geur de manipuler «aisément » es longs obus de 100 mm. La fatigue se fait néanmoins plus rapidement ressontir 8 bord du SU-100, ear le chassis du T-34 est relativement raide et les commandes du conducteur se révélent difficiles & manipuler Bien que devant aftronter des chars dif- férents, les deux blindés ont un ennemi ‘commun : les mines. Véritable fléau des équipages, ces engins exolosifs sont mieux ‘ amortis » parla caisse du Jagdpanther, {ui avec une garde au sol de 56 centimetres assure une meilleur dispersion de 'effet de souffle avant qu'il n’atteigne le plancher que ne le font les 40 centimétres du SU-100. Per ailleurs, la masse supérieure absorbe mieux les ondes de choc, avantage au surplus vale ble en cas d‘impact d’un obus. Au final, le Jagdpanther est globalement mieux protege, bien que ses mensurations supérieures s'ave- Fent étre un handicap au moment de monter don embuczas 7° gs CET eta at Soa oy i Zia) er MOBILITE Le Jagdpanther récupére donc le chéssis du Panzer V et son excellente suspension & bar res de torsion. Constitué de huit galets dou- bles imbriqués de chaque cté, son train de roulement assure une bonne répartition des 45,5 tonnes de I'engin. Par voie de consé: ‘quence, la pression au sol s'éleve, grce ége lement a une largeur de cheniles de 68 om, & seulement 0,89 kglcm®. Force est pourtant de constater que le SU-100 fait mieux. Prafitant de son poids mesuré et d'une largeur de cheniles «de 55 om, il afiche seulement 0,77 kgiem. En résume, bien qu‘ayant une garde au sol plus importante, le Jagépanther ne peut suivre un 'SU-100 lorsque le terrain se fat peu porteur Les deux machines avancent un rapport puis- sencelpoids quasiment simile, avec 18,38 evr our le Se.Kfz. 173 contre 18,82 evt pour son adversaire. Leur vivacité est done sen- siblement équivalente, bien que des bémols uissent étre apportés. Effectivement, avec 32 cylindrée de 38,9 lives, le 12 eylindres die sel russe développe une valeur de couple plus importante et dispense done de meileures rep 85 que le 12 oylindres Maybach, quine cube «que » 23,095 litres. Toutefois, a boite de vitesses Synchromesh AK 7-400 8 7 rapports, avant et 1 marche arrire donne les moyens au pilote allemand de compenser. En effet, il pout sélectionner la vitesse la plus appropriée afin de mainteric le bloc & son régime moteur ‘optimal, Cela impose néanmoins de « crava cher » le Maybach développant 700 chevau ‘4 3.000 tr/min. Cette conduite permet done ‘au Jagdpanther de concurrencer le SU-100, ‘aig cela @ pour conséquence daugmenter i ee feed Cet eer es eee err) a = NSCS So ci Gol:1.60m la consommation, avec 720 litres aux cent kilometres sur teraindificile, autonome ne dépasse alors pas les 100 kilometres, alors ‘que de son c6té, son adversaie se contente de 300 litres aux cent et peut ainsi parcourir 170 kilomeétres, Chiffre qui peut encore étre amilioré gréce eux 270 litres de gasollréparts, dane quatre réservoirs externes, Globalement, le Jagdpanther propose des per- formances dynamiques supérieures & celles du ‘SU-100, Sa vitesse de pointe doit pourtant faire objet d'un aparté, car le Datenblétter fiir Heeres Waffen (la fiche technique édi ‘t6e en 1944) le les performances au régime moteur, Ainsi, & 2 600 tein (600 chevaux), engin attoint les 45,7 kmh contre $5 kenvh 23.000 trimin (700 chevaux). En moyenne ‘et pour ne pas exagerémentsolicitr la méca hique, le pilote doit pourtant maintenir une ‘vitesse de crosiore de 25 kmh, En tout-terain, fo vélacité maximale s’établt & 25-26 kmh, ‘mais pour ne pas faire subir de contraintes trop importantes au chassis, la moyenne se situe aux alentours des 15 kmh. Plus simple, le SU-100 r’impose pas toutes ces contrantes, te 8 48-50 kmh en pointe ne mettent pas en péri la mécanique, bien que ls consommation hulle doive 6te survelée Pun pee ert od Ores En toutterain les engins conservent les qualités {des chars dont is sont divés, mais is ne peuvent afichor la mame aisance. En efft, le chasseur de chars allemand souftre du déport vers avant de son armement principal. Ce déplacement du centre de gravité tend ale faire piquer du nez en tout-terrain et & user prématurément les galets avant. Paraileurs, le conducteur dot faire atten ‘ion & ne pas « planter » le tube au moment de ‘négocier un obstacle. le SU-1OO ‘est pas mieux loti, car, 18 aussi, emplacement du canon désé- ule le chassis ot gréve fortomantla mariabilté lorsdes évelutions en tautterain Cette mauvaise parition du poids accel également I'usure {du train de roulement. Ce demier point entrsine aleurs le renforcement des premiers gale, ‘qu passent de 30 mm a 34 mm. En conclusion, les deux engins ont, dynami- ‘quement parlant, du mal 8 se départager. Les 700 chevaux du Maybach et la boite & 7 rap- ports compensent en grande partie le poids ‘moindre du SU-100. Pourtant, ces performan- ‘ces ont un coat en termes de consommation ft d'usure des organes mécaniques. Pour atteindre le méme niveau de performances, le -Jagpanther fait appol 8 une technologie plus avancée, et ce choix se paye avec une fiabilté inférieure& celle du rustique SU-100. PUISSANCE DE FEU Peta Renae ee eal Pears Le Jagdpanther est done armé d'un canon antichar Pak 43/3 de 8,8em d'une lon- ‘queur de 71 calibres, soit 6,248 métres. Sa Panzergranate 39/43 {obus perforant & ogive ‘et coiffe balistiquel de 10,2 kg parviont &trans- percer 165 mm de blindage & 1 000 metres 's0uS une incidence de 30°. Des performances ‘qui mettent en danger la grande majorité dos chars adverses. En outro, sa vitesse intiale de 1.000 mis autorise une trajectore tendue qui ‘nernécessite que peu de correction pour toucher ‘son object. Ainsi, la probabilté de tr au but atteint 96 % jusqu’a 1 200 métres pour une ible de 2 x 2,4 métres et ne descend sous les {60 % que passés les 2 000 matres. Revers de a médaile de cette velocié élevée, le Pak 43/3 use rapidement son tube, qui voit sa durée de vie chuter & 1 200 coups en moyenne. Pour ‘a part, le canon de 100 mm DIOS L/54 (soit 5,40 métres de long] est moins performant, vec 116 mm dacier percés & 1 000 métres sous lune incidence de 30° avec son obus BR-412 8 laneé & 880 mis. Toutefois, ses 15,88 kg pou vent causer plus de dégéts en dégageant une ‘onde de choc plus importante. Les chances de réyssite sont aussi moins bonnes, avec 88 % jusqu’a 1 200 matres et « seulement » 44 % & 2.000 metres. Dautant que pour traterles cles ‘mioux protégées, ltreuralomand dispose d'un ‘bus perforant pointe en carbure de tungsténe ddo 7,3 kg. La tr8s rare Panzergranate 40/43 {obus sous-calibré) est ainsi capable de ven & ‘bout de 183 mm de blindege & 2 000 metres sous une incidence de 30°. La vitesse initia et si dlevée (1130 mis) que la cible est tou C’chée avant méme dentendrele coup du dépar. CE DE FEU “Toutefois, es Allemand estiment que ces mun tions sont inadaptées au tir & longue distance. La portée maximale se site véritablement aux slentours das 2 500 metres, mais avec un fable taux de réussite en conditions de combat. Sile 88cm est clarement supérieur au 100 rm, ce demierne démérte pas, comme le prouvent des tests monés sur des véhicules de prise. Ain le SU-100 peut engager frontalement, avec de bonnes chances de succds, les chars Tiger | et Panther & 1 500 matres de distance. En ouve, le bindageltéal du Ferdinand, avec ses 80 mm. dépalsseur, est percé & plus de 2 000 métres. ‘Avee apparition du SU-100, les Panzer ont perdu une bonne partie des avantages que leur Contest a portée supérieure de leurs ames, surtout, leur cuirasse ne peut ésister & une tell puissance de fu. Siles performances pures sont apanage du camp germanique, le 8 Bom prend {également avantage en trmas do cadence de tir En effet, le chargeur peut, théoriquement pattant, maintenirles 18 coups par minute bien {que la moyenne tourne autour des 10 opsimin, de manibre a évter une déformation structurelle du tube. Du fait dune casemate plus étriquée, réquipage du SU-100 ne peut atteindre que les 5 & 6 coups par minute, et encore aver un entrainement soign. Comme tous es canons automoteurs, les deux engins souffrent de leur superstructure limitant le débattement de leur armement principal De a sorte, le tube du Jagdpanther affiche un débattement vertical négatif de - 8° et positit de + 149. Le asbattement lateral est de 12° a gauche et & droite. Le SU-100 est encore plus mal lati, ear son canon ne dispose que nya) ay ener ioe eer eee tae rene or q Vitesse initiale: 1000 mis do 10° & droite et & gauche, et s'il peut poin- ter plus haut avec + 20° en site, les - 3° ne sont pas en mesure de rivaliser. Le chasseur de chars allemand est donc un peu plus souple demploi et nécessite moins de mancouvre de la part du pilota au moment de 52 placer dans 'Yexe d'une cible. Le Jagépanther continue de prendre 'ascendant avec son emport de muni tions. Avee seulement 33 coups, panachés entre 18 perforants (BR-4128) et 18 explosits (OF-412), le SU-100 ne peut occuper Ie terrain ‘aussi longtemps que les Allemands, qui cispo sent de 87 projectiles. Four tater les bes cites « moles», le 8 8m dispose d’obus & charge creuse ~ Granate Hobiladung 39/3 (Gr. 39/3 HL) ~, bien que Cceux-ci ne soient que wes peu utiisés faute d'une précision suffisante. Le tireur préfere alors s’en remettre aux projectiles explosits (Sorengeranate 43 ou Sprer 43) d'une charge de 9.4 kg, dont 1 kg de TNT. Pour sa part, Ie 'SU-100 reprend un peu lavantage, car il pos: side un puissant obus explostfragmentation OF-412 de presque 16 kg contenant 1,46 ko de TNT. Selon les circonstances dela bataile, i peut donc jouer le role de canon automoteur. Toutes, le binds sovistique perd dint: vernent le chapitre de la puissance de feu du fait de son absence darmement secondeice. Effectivement, les grenades et autres pistols rmitaleurs PPsh-81 de 7,62 mm embarqués ‘ne coneurrencent pes la mitrailleuse MG-34 de 7,92 mm et la Nahverteidigungswatte de 90 mim, Le SU-100 ne peut done pas approcher de top prés infantarie ennemie, qui surat tt Y meer Q Jagdpanther Longueur : 9,87 m Largeur : 3,42 m Hauteur : 2,72 m comm tht at M24 Cuarree Wied auaig 104 See LE«PANTHERPUP’» § = :s2nmeeazze ‘membres d’équipage sur une caisse imitée en largeur. En 1941-42, les M3A1 et MSA‘ 121 sont les principaux Dans un souci de standardisation, i est ervisagé un modéles de chars de reconnaissance alignés par I’Army. _fmpsfutserdes composents MS, mas, auf Les premiers a utiliser ces matériels au combat sont les vucere donont dima core tare Britanniques en 1942, dans le désert libyen, face aux Une mequette en bois est congue en mai 1943, et unités blindées de I’Axe, oi il apparait que le canon aspect général du T-24 enthousiasme les miltaes. de 37 mm est devenu obsoléte. C’est ainsi, suite [pets rel rear aed ea aux retours d’expérience des tankistes britanniques, 11.000 exemplaires sort commandés dés septembre. que les autorités américaines décident de stopper la production des « Stuart » et de se mettre en quéte d’un "Ite b¢Panter».sunon on nat paris Gi nouveau char léger, mieux armé et mieux protégé. iRepectemetemausasel Sete manera Un prototype de Light Tank, le 7-21, est proposé. Coluici est toutefois rejeté, carla machine excéde environ quatre tonnes le poids maximal ~ qui est de 20 ~ impose par le cahier des charges. Un second fengin, dans les cartons depuis 1941, lo T-7, est pré ‘sent avec son canon de 57 mm ; les Btanniques sont ‘séduits, mais isn parviennent pas & 'accorder avec les Américains, car ces deriers estiment qu'un canon {de 75 mm minimum devraétre monté sur le nouveau blind. Le programme T-7 est alors enterré Le compromis entre le poids, la protection et la puis ‘sance de feu est difficile & trouver, du moins jusqu’au début de année 1943, C’est en effet & cette époque quela Chrysler Motor Car Division, une fllale de GMC, lance étude de son T-24. La machine est prometteuse, ct équilore subi fixé par ls standards américains est enfin au rendez-vous. La conception du T-24 est due 8 équipe Ed Cole, qui, aprds le confit, deviencra le irecteur de la General Motors. La création dela caisse lest confige & une autre branche de GMC : Cadillac. ‘avec leur canon de Winm ee ke et MS Stuart» ont pas sits ‘fon, bet ison Pour lagu Amy se eleva 1 24 engagA ors do [Sate des Ardennes, parles Grtonsques M24 Cuarree Un premier prototype est présenté sur le terrin dexer- cicas 6’Aberdaon, La machine a fire allure, outetois des problémes avec lien élastique de 'artllerieprin- Cipale tla transmission apparaissent. ls ne emettent Ccependant pas en eause excellent travail de"équipe @'Ed Cole. En décembre 1943, le second T-24 est ‘esté par Armored Board de Fort Knox. Il prend en ‘compte et corrge les erreurs de jeunesse du premier ‘exemplar. Ainsi, le lien lastique est revu dans le détal eins! que les organes défectueux. Diverses amé- liorations & apporter sont aussi mentionnées dans le rapport de I'Armored Board, comme par exemple Fagencemant du stockage des munitions an tourall, le rajout d'un tourelleau muni de cing épiscopes pour le chef de char, installation dun phare de recherche €’t'implantation d'une tape de tirsur le ane droit de la tourolle pour la défense rapprochée. La production du 7-24 débute le fin al 1944 dans les usines Cadilac, car cette fie a expérience de la production en série des MA sur son site de Detroit, dans le Michigan. Une autre compagnie, Massey: Hari, implantée & Milwaukee, dans le Wisconsin, est partie prenante. Progressivement, 'sssemblage des MBA ralentit au profit des T-24, dont la com- ‘mando initiale est augmentée & 1 800 exerplaires début jullet 1944 ; d'autres suivront (3), En jullet 1944, le 24 devient M24. Pou aprés, il prend la dénamination officielle de M24 « Chaffee », fen honneur du General Adna Chattee J, pére fon dateur et théoricien de Armored Force wt décédé d'un cancer en 1941. ‘Au total, 3 592 M24 seront produits par Cadillac et 1-139 par Massey-Harris, toutes versions confon: dues. En septembre 1945, lo prix unitaire du M24 s'élve 499 653 $, coqui en faitun char rlatvernent peu onéreux Pea Lragencement du M24 est classique. La motorisa: tion | est placde & Mariére de la caisse et la boite de vitesses & V'avant. L'accés pour les opérations dde maintenance est facilté par une immense trappe hhexagonale boulonnée sur le glacis avant supé- rieur. La touralle, au centre, abrite trois membres «équipage. Le chef de char est installé & gauche, ‘avec, devant ii, le tireur et sa lunette M71 G et, a droite, de Mautre cOté de larillerie, le chargeur. La tourelle est séparée du compartiment moteur ar une cloison pare-feu percde de deux trappes de Visite technique Le pilote est assis & avant gauche de la caisse. Le Ccopilote est & sa droite, et son poste est équipé de commande de piiotage double. Derriére son sidge, Se trouve la trappe ventral d’évacuation é’urgence. Vequipage du M24 est compost initialement de qua. tte membres, le copilote devenant chargeur lors des Phases de combat ; cette composition n'est cependant as figée, et bien souvent un cinguiéme homme, le ‘hargeur dono, est présent. Le groupe-motopropuiseur du MBA s'étant révélé ‘une fiabilté & toute épreuve, ila été retenu pour le M24, ainsi d’alleurs que sa direction « Cletrac ». En revanche, la boite de vitesses automatique hydramatic de premigre génération a été abandonnée au profit ‘'un systeme plus récent possédant huit itesses en ‘avant et quatre en marche arriére, La motorisation est assurée par deux V8 essence Cauilsc 44724 de 5,7 litres de cylindrée, Accouplés, 1. Trois wes pies &Faccaion de alton du M24 pares Grtaniques sur train ‘Tosca de Bounglon, La machine pote une mmebicuaton angle comrenart pat lin Fs Sade pare « Chae, les Brlarnigues en comranderart 812 dans le case {4s Lena ease smal entea on servis frave cy ch fra quis an fearon’ que ‘32 exemplares is seen princpalomntafoces aux nts tandées he |) Leis do prac era stn en dbconbe 1944, lege 49 enemplares ferrontdos bes de Ocak t 0 cals de koe |) eu essere Cain 724 a A BA BA Ba BSB |S ‘ is délvrent chacun une puissance de 140 cv, autorisant une vitesse de 56 kmih sur route et de 38 kmih en tout-terain. ls permettent ainsi au M28 de jouer pleinement son r6le de char de reconnaissance, Les 500 litres d'essence embarqués sont consommés au bout de 161 klomatres, ce qui représente une autonomie reiativernent faible pour un blindé de ce type. Mais les axes dapprovisionnement er pruntés par les camions citernes du « Redball Express » et les dépots ‘vancés ne sont jamais 1s loin de la ligne de front, facitant ainsi les recomplétements en carburant. Le train de roulement & bogies qui équipat les M5A1 datait du début des années 1930. Sur le M24, il est avantagausement remplacé par ln systéme de type « Viekers » & cing petits galets de roulement et trois rouleaux porteurs, ce qui permet au char d’étre chaussé de che- rilles plus larges, et donc d’améliorer sa mobilté en tout-terrain. Ces cheniles T72 E1, composes de 75 patins & semelles de caoutchouc, ‘mesurent 40,6 cm de large. Ains, lorsqu'eles ont atteint leur limite Sisa sihovete, notamment avec Schirzen pes tunes) detour oto canon lng de 7.0m, pul ene impression Tes photographes allemand le Pancor ries pus au nveou ds chars lic en 944 “fit son bincageinautiant aca a balatque dos canons adversotCequpoge ce cet engine dallerernforct sa pstecion ‘rec des pain de chanles pats ql Sour e chats, 66. un peu surcsags, PANZER-GRENADIER-REGIMENT (cepanzerte) : ACCOMPAGNER LES PANZER I ERECHERCHE DE LA PERFORMANCE Une des évolutions majeures de la Panzer-Division Typ 1944, et qui n'est pes spécifique au Panzer- Grenadier Regiment, est la mise en place d’une Versorgungs-Kompanie (compagnie de ravitaille ment) destinége & « décharger » des questions de logistique les chefs de compagnie. Créées au sein de chaque bataillon, ces formations s‘eccupent ainsi directement des échelons « ravitaillement »,« répa- ration » ot « sanitaire ». De ce fat, les Kommandeure peuvent se concentrer sur le déroulement des combats. La Typ 1944 est done globalement plus performante dans le domaine de la tactique pure ‘que les organisations antérieures, car 'accent est mis sur la dimension opérationneli. IME APPLYER LES PANZER ‘Aussi efficaces que soient les Panzer, ils ne peu vent vraiment déivrer tout leur potential sans l'aide des Panzer-Grenadiere regroupés au sein du Panzer. Grenadier-Regiment (gepanzerte). Embarqués & bord de semi-chenilés bindés, es fantassins protegent les flancs des offensives, nettoiant les derniers points de résistance, et eux seuls sont capables de tenir le terrain en cas de contre-attaque ennemia LES ENGINS En dépit de Ia volonté de I'Oberkommando des Hoeres, le Panzer Grenadier Regiment (gepanzerte) n'est pas, comme sa désignation pourrait indiquer, uniquement doté de véhicules blindés. EFfectivement, “inpitentonssucoserives ant b ‘en oct aatretion en grande Sele Skin 251 ne peut ero produit on quant sabslatsante, otamment a cause des nesses technologies de son ran de ‘ovement Par alles co sem hon jouttune mots sans arnons, I ple pata sure ‘Syne spa pan Porc {ineraion comme la Panther,

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