|
Wie wir unser Eisern Kreuz
erwarben est un recueil allemand �dit� en 1916, regroupant
divers brefs r�cits sur les exploits allemands, qui comme
l'indique son titre, justifient l'attribution de la croix de
fer. Nous avons beaucoup vu de r�cits allemand de ces premiers
jours de guerre stigmatisant les pr�tendus tirs des civils dans
le dos des troupes allemandes, et les combats en embuscade des
soldats fran�ais
L'extrait ci-dessous contribue � la fabrication de cette
propagande puisque, si on glorifie la rapidit� et la pr�cision
de tir du soldat allemand, c'est par deux fois contre des
fran�ais embusqu�s, qui fuient devant la �� puissance allemande
�.
Wie wir unser
Eisern Kreuz erwarben
Friedrich Freiherr von Dincklage-Campe
Ed. Berlin 1916
Wer schie�t zuerst?
Gefreiter Friedrich Wasserberg, 2. Eskadron, 6. bayr. 4. Chev.-Regiment,
aus Dorfmaulen, Kreis K�nigsberg, war am 10. August 1914 einer
Offizierspatrouille zugeteilt, die bei Absuchen eines
Waldst�ckes s�dlich Halleville bei Blamont in heftiges
Infanteriefeuer geriet. Die Patrouille suchte in der n�chsten
Gel�ndefalte Deckung w�hrend Wasserberg mit seinem schwer
verwundeten Pferde vorher zusammenbrach. Sofort sprangen drei
franz�sische Infanteristen aus dem Walde auf ihn zu, um ihn
gefangenzunehmen. Wasserberg holte rasch einen Karabiner vom
R�cken und streckte einen seiner Verfolger mit dem ersten Schu�
nieder, worauf die beiden anderen Franzosen schleunigst wieder
in den Wald zur�ckliefen. Wasserberg traf kurz darauf wieder zu
Fu� bei seiner Patrouille ein.
Am 18. August 1914 stand eine schwache Offizierspatrouille der
Eskadron dicht westlich Saarburg einem von einem Offizier
gef�hrten Zug franz�sischer K�rassiere auf wenige 100 Meter
gegen�ber. Einer der K�rassiere stellte sich breit auf die
Stra�e, um die Patrouille anzulocken, w�hrend der Rest des Zuges
im Hinterhalt lag. Wasserberg bat den F�hrer, ob er absitzen und
einmal schie�en d�rfe, was ihm ohne weiteres zugesagt wurde. Auf
den ersten Schu� blieb der K�rassier regungslos stehen, auf den
zweiten Schu� f�llt er tot vom Pferde, worauf auch der ganze
K�rassierzug das Weite suchte.
Merckle, Rittmeister und Eskadronchef
Qui tire le premier ?
Le caporal Friedrich Wasserberg, 2�me escadron, 6�me bavarois du
4�me r�giment de cavalerie, de Dorfmaulen, r�gion de K�nigsberg,
�tait affect� le 10 ao�t 1914 en tant qu'officier d'une
patrouille qui, en ratissant un pan de for�t au sud d'Halloville
pr�s de Blamont, se trouva sous un fort feu d'infanterie. La
patrouille cherchait � se couvrir dans un proche pli du terrain,
lorsque Wasserberg s'�croula avec son cheval lourdement bless�.
Imm�diatement, trois fantassins fran�ais surgirent de la for�t
pour le capturer. Wasserberg tira rapidement la carabine de son
dos et abattit l'un de ses agresseurs au premier coup de feu,
sur quoi les deux autres Fran�ais retourn�rent imm�diatement
dans la for�t. Wasserberg revint peu apr�s � pied � sa
patrouille.
Le 18 ao�t 1914 une faible patrouille d'officier de l'escadron
se retrouva, � l'ouest de Sarrebourg, en face d'une colonne
dirig�e par un officier des cuirassiers fran�ais � environ 100
m�tres. L'un des cuirassiers se mit en travers du chemin pour
attirer la patrouille pendant que le reste de la colonne se
pla�ait en embuscade. Wasserberg demanda au soldat de t�te, s'il
pouvait descendre de cheval et tirer un seul coup, ce qu'il lui
promis de faire ais�ment. Au premier coup de feu, le cuirassier
s'immobilisa, et au deuxi�me coup de feu, il tomba mort de son
cheval, sur quoi toute la colonne de cuirassier prit le large.
Merckle, capitaine de cavalerie et chef d'escadron
|