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Septembre 1870 - Mobiles de la Meurthe - R�cit allemand


Voir aussi 1870 - Mobiles de la Meurthe -  Combat de Pierre Perc�e - 23 septembre 1870



Ce r�cit allemand compl�te les versions fran�aises des combats de Pierre-Perc�e et de la scierie de Lajus.
Dans les versions fran�aises �� les Prussiens abandonnaient la position en emportant leurs morts et leurs bless�s. Nos pertes furent, � Lajus, pour le bataillon, de 4 hommes tu�s et 3 bless�s gri�vement �

La version allemande indique donc �� La colonne re�ut un feu si violent qu'il lui fut impossible de franchir le sommet de la montagne, et elle se replia sur Badonviller, apr�s avoir perdu 2 tu�s et 4 bless�s, dont un officier �.

On reste �tonn� du peu de pertes de part et d'autres, puisque selon le Journal de Marche des Mobiles de la Meurthe �� Le feu devint bient�t tr�s vif et dura de 2 h. 1/2 jusqu'� 4 heures. �, et on aurait ainsi en pr�sence pr�s de 500 allemands contre plusieurs compagnie de francs-tireurs fran�aise.
Cependant, les d�comptes des Mobiles fran�ais semblent se faire par compagnie, puisque les premiers arriv�s sur place, une compagnie des francs-tireurs de Luxeuil (Doubs), indique : �� Au dire des paysans requis pour creuser des foss�s o� furent enterr�s les morts allemands du combat de Pierre-Perc�e, ceux-ci se seraient �lev�s au chiffre de 47, dont 2 officiers. Le corps du commandant aurait �t� exp�di� en Prusse, et le cadavre d'un 4e officier aurait �t� trouv� par un garde forestier. Nous avons perdu 2 tu�s et 10 bless�s. �

Difficile donc, � la seule lecture des documents publi�s ici, de d�terminer l'ampleur du combat de la scierie de Lajus...

Bulletin de la R�union des Officiers de Terre et de Mer
23 novembre 1878

Histoire du si�ge de Strasbourg en 1870
Par Reinhold WAGNER, major du g�nie prussien. Traduit de l'allemand et r�sum� par H. Roswag, capitaine au 26e r�giment d'artillerie.
TROISI�ME PARTIE
SI�GE R�GULIER ET CAPITULATION
CHAPITRE XIII

[...]
Comme on l'a vu, on avait form� vers la fin de la p�riode pr�c�dente le d�tachement du major von Elern pour assurer le chemin de fer de Lun�ville. Passant par Saverne et Sarrebourg, ce d�tachement �tait arriv� le 20 septembre � Blamont, et devait aller le 21 � Badonviller, le 22 � Raon-sur-Plaine. Pour le relier avec le corps de si�ge, un bataillon, un escadron et une section d'artillerie, sous les ordres du major Held, se r�unirent � Mutzig, march�rent le 22 jusqu'� Schirmeck, d'o� ils devaient rejoindre le major von Elern pour marcher ensemble � Raon-l'Etape et revenir au corps de si�ge par Senones. Le 22�une compagnie rejoignant Mutzig avait �t� attaqu�e par 3 � 400 francs tireurs pr�s de Gresswiller et repoussa l'ennemi, qui se replia vers le nord, du c�t� de Flexbourg, laissant sur place 16 tu�s, tandis que la compagnie badoise n'eut que 3 bless�s. Quand le d�tachement du major Held quitta Mutzig, il rencontra des francs tireurs du c�t� de Heiligenberg, qui disparurent aussi vers le nord-ouest, Enfin� apr�s �tre arriv� vers le soir � Schirmeck, on re�ut des coups de .fusil en pla�ant les avant-postes sur la route de Raon-sur-Plaine. La fouille de la for�t fut sans r�sultat. On allait poursuivre la route le lendemain, quand arriva l'ordre de rejoindre le corps de si�ge aussi bien pour le d�tachement Held que pour� le d�tachement von Elern. C'est que dans l'apr�s-midi du 21 il �tait arriv� � Mundolsheim plusieurs d�p�ches d'apr�s lesquelles 50.000 hommes �taient rassembl�s � Belfort pour secourir Strasbourg, dont 6.000 �taient d�j� arriv�s � Mulhouse et marchaient dans la direction de Thann.
De grandes pr�cautions devenaient donc n�cessaires. On compl�ta le d�sarmement des environs, on groupa des forces nombreuses vers le sud, de sorte que le commandant de la division badoise p�t disposer, en cas de bataille, de 19 bataillons, 19 escadrons et 16 batteries. Le d�tachement d'observation badois fut ramen� � hauteur de Rosheim et Erstein. La communication avec la rive droite du Rhin fut transport�e � Plobsheim, o� on acheva le 25 le pont amen� de Rhinau. Enfin, de fortes patrouilles durent �clairer la route du Rhin jusqu'� Marckolsheim, et une colonne volante battre le terrain le long de la montagne. De petites troupes de francs tireurs se montr�rent en plusieurs points. Il r�gnait une grande surexcitation parmi les jeunes gens alsaciens, mais ils n'avaient pas encore pris une part effective aux op�rations des francs tireurs.
Le d�tachement von Elern avait, en allant de Blamont � Badonviller, rencontr�, le 2I, des francs tireurs � Br�m�nil, qui tir�rent sur la cavalerie, mais disparurent devant l'infanterie. Le 22 on partit de Badonviller par la route allant dans la vall�e de la Plaine, o� l'ennemi devait se trouver en grandes forces � Celles. Avant d'entrer dans cette vall�e, on essuya des deux c�t�s de la route une vive fusillade venant des montagnes ; les francs tireurs furent chass�s de leurs positions, mais il fallut renoncer � s'avancer sur la route, � cause de la pr�sence d'abatis consid�rables, et essayer de prendre un chemin de traverse vers le sud-ouest, par Pierre-Perc�e. La colonne re�ut un feu si violent qu'il lui fut impossible de franchir le sommet de la montagne, et elle se replia sur Badonviller, apr�s avoir perdu 2 tu�s et 4 bless�s, dont un officier. De l�, o� il resta pour surveiller le chemin de fer de Lun�ville, le major von Elern entreprit des reconnaissances. Dans l'une d'elles, qui eut lieu le 27 contre Raon-I'�tape, il y eut un nouveau combat dans lequel l'ennemi montra environ 1.200 hommes. On ne savait pas encore qu'on avait affaire � des troupes avanc�es de l'arm�e des Vosges, qui se formait � Besan�on, sous les ordres du g�n�ral Cambriels, et qui �tait d�j� en mouvement sur Epinal. Du cot� de la haute Alsace on allait �tre garanti, parce que, d'apr�s un ordre du grand quartier-g�n�ral en date du 21, la 4e division de r�serve se rassemblait � Fribourg. N�anmoins la capitulation de Strasbourg vint, on ne peut plus � propos rendre disponibles 50.000 hommes � un moment o� toutes les forces allemandes �taient occup�es devant Metz et Paris, et o� un danger s�rieux mena�ait leurs communications. [...]

R�daction : Thierry Meurant

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