Paul Doumer et l’Indochine française (1897-1932) : actions, résistances, mémoires

Présentant lui-même l’Indochine comme une « école de virilité », le « Colbert de l’Indochine » conclut que « les colonies », selon lui, « forment les chefs ». Il déclare, à son arrivée en 1897 à Saigon, souhaiter « gouverner partout, n’administrer nulle part ». La mise en place d’un appareil d’exploitation coloniale repose notamment sur la création de trois régies sur l’opium, le sel et l’alcool de riz. La fondation de l’École française d’Extrême-Orient, la création d’une École de médecine à Hanoi (à la direction de laquelle est installé Alexandre Yersin), la construction d’un pont (l’actuel pont Long Biên) sur le fleuve Rouge à Hanoi, du chemin de fer du Yunnan et du Transindochinois : les héritages de cette œuvre, qui a suscité de nombreuses résistances, apparaissent nombreux aujourd’hui au Vietnam. Paul Doumer a-t-il aussi voulu agrandir l’Empire colonial français en annexant la province chinoise du Yunnan, au service de son ambition présidentielle ?

Avec Amaury Lorin, Sciences Po Paris

Informations pratiques

tarifs et conditions d’accès

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles
Il est recommandé de se présenter en avance (jusqu’à 20 minutes avant la manifestation)

Date et Horaires

Mercredi 12 novembre 2025
16 h 30 – 18 h

Accès

François-Mitterrand – Salle 70
Quai François-Mauriac – Paris 13^e
Entrée Est face à la rue Émile Durkheim

Plan et transports