Plus d’un tiers des créateurs d’entreprise franciliens ont moins de trente ans

Création d'entreprise

La direction régionale d’Ile-de-France de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) et le Centre Régional d'Observation du Commerce, de l'Industrie et des Services (Crocis) de la CCI Paris Ile-de-France publient aujourd’hui une étude portant sur les créateurs d’entreprise franciliens, plus jeunes et plus fortement diplômés qu’au niveau national.

Les créateurs d’entreprise sont plus jeunes et plus diplômés en Île-de-France qu’en France

En 2022, 289 000 entreprises ont été créées en Île-de-France. Cela représente un quart des créations 9d’entreprise en France. Parmi les entreprises franciliennes créées au premier semestre 2022, 60 % relèvent du régime du micro-entrepreneur.
Les créateurs franciliens se distinguent par leur jeune âge (35 % ont moins de 30 ans) et par leur haut niveau de diplôme : 33 % sont titulaires d’un diplôme de niveau bac +5 ou doctorat, contre 24 % de leurs homologues en France.

Une entreprise sur quatre est créée dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques

En 2022, plus de la moitié des créations d’entreprise franciliennes relèvent de trois secteurs d’activité : activités spécialisées, scientifiques et techniques (27 %), commerce et réparation automobile (13 %) et transports et entreposage (12 %).
Les secteurs de création proportionnellement les plus féminisés sont la santé humaine et l’action sociale (71 % de créatrices) et les autres activités de service (68 %).

Quatre entreprises sur dix démarrent sans aucun moyen financier

 9 % pour les créations de sociétés, 51 % pour les entreprises individuelles et 57 % pour les micro-entrepreneurs.

La situation financière au démarrage dépend du statut professionnel antérieur du créateur. Si près des trois quarts des créateurs étudiants ou qui achèvent tout juste leurs études lancent leur projet sans aucun financement, en revanche 23 % des entreprises créées par des chefs d’entreprise salariés ou indépendants disposent d’un budget initial de plus de 16 000 euros.

Motivations des créateurs : entre indépendance et amélioration des revenus

Les trois motivations, non exclusives, les plus souvent citées sont le souhait de devenir indépendant (45 %), la volonté d’augmenter ses revenus (29 %) et la possibilité d’exercer une activité ayant du sens (24 %).

La crise sanitaire : des conséquences pour un quart des créateurs

La crise sanitaire a davantage retardé les projets de création (15 %) qu’elle ne les a accélérés ou initiés (11 %). L’impact a été encore plus important pour les créateurs ayant effectué une reconversion professionnelle (respectivement 19 %et 16 %).

Près de deux tiers des créateurs sont sensibles à l’impact environnemental de leur activité

Plus de six créateurs sur dix sont sensibles à l’impact de leur entreprise sur l’environnement. Pour plus de la moitié d’entre eux, il s’agit d’une préoccupation forte ou c’est la raison même de la création de leur entreprise. La préoccupation environnementale est plus forte dans les secteurs de l’industrie, de la construction et de l’hébergement et restauration, où les trois quarts des entrepreneurs sont soucieux de l’impact environnemental de leur entreprise. Cette sensibilité est à l’origine de 12 % des créations dans l’industrie contre 7 % tous secteurs confondus.

Pour télécharger l'étude : cliquez ICI

 

 

Elodie Flora
Élodie Flora

Adjointe à la Directrice de la communication

Nicolas_Moutier
Nicolas Moutier

Attaché de presse

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