Chronique

Patrick Besson : « La rentrée de Tiphaine Samoyault »

CHRONIQUE. « Le Monde des livres » publie « Les 100 Romans qui nous ont le plus enthousiasmés ». Un prétexte pour faire le tri entre clarté et jargon, entre auteurs limpides et auteurs abscons.

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Temps de lecture : 2 min

Au kiosque de la place Pigalle, j'achète – avant de monter dans le bus 30, qui m'amènera à la station Ternes, non loin de laquelle se trouve Le Visconti, mon restaurant italien du week-end – le hors-série du « Monde des livres » :Les 100 Romans qui nous ont le plus enthousiasmés (7,50 €).

Saluons d'abord ce qu'il y a de bien dans ce choix énervant : l'ouverture de l'ouvrage assurée par l'écrivain communiste américain James Agee, suivi de l'écrivain communiste français Louis Aragon, l'absence méritée d'Albert Camus, Henry de Montherlant sauvé par ses Garçons dont il fut amoureux au collège et dans les cinémas de Ménilmontant, la présence subtile de Philippe Sollers (pour Femmes, son best-seller de 1983), Jean Rouaud sorti de son kiosque à journaux, et Hervé Guibert, de son sida. À présent...

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Commentaires (2)

  • bankster22

    Donc je suis un génie. Je le savais au fond...

  • ultracrépidarien

    Tout à fait. -Ceux qui compliquent sans répit leurs textes idiots-Bien dit. Les deux illustrations emblématiques de cette jolie phrase sont les plaquettes de présentation de congrès ou séminaires de psychanalyse et celles des expos d’art contemporain... De francs moments de rigolade.