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La Méditerranée n'avait donc pas qu'un Albert. L'un, Camus, algérien, a connu la gloire et la postérité. L'autre, Memmi, tunisien, a sombré dans l'oubli. On pourrait croire que cette relégation est la conséquence de cette mystérieuse sélection post mortem qui fait entrer un nom dans l'éternité ou le jette aux oubliettes.
Il n'en est rien : effacer l'œuvre d'Albert Memmi de la mémoire savante et collective n'a pu relever que de la volonté des hommes. Dans une époque friande d'études coloniales, décoloniales et postcoloniales, il est fautif de passer outre son œuvre sur les mécanismes de domination, les survivances coloniales et la citoyenneté de seconde zone.
Il est difficile, quand on prétend analyser la condition des dominés, de ne pas abandonner la production universitaire américaine po...
Albert Memmi avait le mauvais goût d’être juif en pays arabo-musulman et de refuser d’escamoter cette partie de son identité. Il en parle très bien dans la statue de sel, livre méconnu que j’offre à mes amis. Des lors, tout ce qu’il a écrit sur la question coloniale et les minorités a été jugé incompatible avec la doxa par les pseudos intellectuels du moment. Mais il faudra bien le relire et accorder de l’attention aux livres particulièrement pertinents de Georges Bensoussan sur les juifs en pays arabes si l’on veut demain poser des bases sérieuses à une paix aux livres particulièrement Moyen-Orient qui ne peut pas intervenir sans prendre en compte qu’Israel est aussi le produit de l’expulsion, on pourrait utiliser un autre terme aujourd’hui, de quasiment tous les juifs des pays arabes alors qu’ils en constituaient t bien souvent une population indigène. Lisons Albert Memmi !
Merci de m'avoir donné envie de lire cet auteur que je connaissais sans jamais avoir osé. Que la gauche s'est trompée et continue de se tromper. Quel gâchis !
Merci
La plus belle phrase d’Albert Memmi (la statue de sel) : je m’appelle Alexandre Mordechai Benillouche …. C’est bien mieux que la creolisation de l’autre zozo !