Laurence des Cars, présidente-directrice du Musée du Louvre, lors de son audition par la commission de la culture du Sénat, à Paris, le 22 octobre 2025. ©Maxppp - Yoan Valat / EPA
Publicité

Laurence des Cars a été auditionnée hier par la commission culture du Sénat pendant près de trois heures sur les défaillances de sécurité du plus grand musée du monde. Trois jours après le spectaculaire vol de huit joyaux de la couronne de France.

La culture verra son budget amputé de 200 millions d'euros, tout secteur confondu, au moment où l'un d'eux en particulier est sous le feu des projecteurs : celui de la sécurité des musées, depuis le vol de plusieurs joyaux de la couronne au Louvre dimanche. La question de pourquoi la sécurité du musée le plus célèbre du monde n'a-t-elle pas suffi à empêcher ce casse a longuement été posée hier à Laurence des Cars. Auditionnée par la commission des Affaires culturelles du Sénat, la présidente directrice du Louvre a expliqué avoir présenté sa démission à la ministre de la Culture après ce vol, démission refusée. Elle a également rappelé avoir alerté depuis 2021 sur l'état de dégradation et d'obsolescence générale du Louvre.

Publicité

À écouter

10 min

À écouter

Le Louvre cambriolé : la France est-elle fragile ?

Le Billet politique

4 min

Les autres titres du journal

Situation alarmante dans la solitude des chambres d'étudiants des CROUS. Depuis août dernier, ils seraient 6 étudiants à s'être donnés la mort dans leur chambre de ces résidences universitaires. Un chiffre très inquiétant, d'autant qu'il succède à un autre : 10 suicides d'étudiants constatés dans ces mêmes CROUS sur l'année universitaire 2023-2024. C'est le signe d'un malaise généralisé chez les étudiants. Or ces élèves de l'enseignement supérieur qui logent en résidence étudiante sont particulièrement vulnérables, souvent boursiers, ils ont peu d'argent, ils sont plus isolés également, et ils peuvent moins que les autres se permettre de rater leur parcours universitaire, leur bourse en dépend. Ils sont donc soumis à une pression académique très forte, dans un contexte où un tiers des Français âgés de 11 à 24 ans présentent des signes de troubles anxieux ou dépressifs d'après l'Inserm.

Les caisses de l'assurance chômage sont dans le rouge à nouveau et ses gestionnaires pointent là encore le rôle de l'État qui a puisé dans les caisses de l'Unedic.

Nous irons également en Cisjordanie occupée, où les violences des colons israéliens se sont multipliées depuis le début de la récolte des olives.

L'équipe