Jeune éphémère mâle cherche âme sœur. Rendez-vous au-dessus de la rivière au coucher du soleil. Amatrice de chute libre appréciée ! Par Diana Semaska.
Au bord d'une rivière en fin d'après-midi, dans une petite ville des Alpes. À part le son de l’eau et quelques oiseaux, on n'entend rien de particulier, à part un vrombissement très léger. Maintenant qu'il est devenu adulte, l'éphémère ne peut plus se nourrir, car il n'a plus de bouche. Heureusement, la seule chose qui l'intéresse, c'est de se reproduire. Mais le plus vite possible, parce qu'il ne vit que quelques heures... ou quelques jours tout au plus.
Posé sur un brin d'herbe au ras de l'eau, son corps brun mesure à peine deux cm de long. À la verticale au-dessus de lui, il porte quatre ailes transparentes avec des nervures bien dessinées. Sa queue est une sorte de traîne divisée en trois longs fils qu'on appelle "cerques".
Les adultes éphémères sont sensibles aux lumières. Malheureusement, ils sont désorientés par les lumières artificielles. À cause de ces pollutions lumineuses, mais aussi de la pollution de l'eau, les populations d'éphémères ont beaucoup diminué. Il est plus difficile qu'autrefois de contempler ce spectacle.
-> Pour connaître cette histoire, écoutez cet épisode...
L'équipe
- Sous la direction de Stéphanie Fromentin
- Écrit par : Diana Semaska
- Conseillère scientifique : Géraldine Véron
- Bestiole : Brigitte Lecordier
- Narration : Denis Cheissoux
- Prise de son : Djaisan Taouss
- Réalisation : Charles de Cillia
- Mixage : Basile Beaucaire
- Sound design : Charles de Cillia et Basile Beaucaire
- Générique : Marie Guérin
