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Emile Ambroise (1850-1930)
 


Sur l'histoire du Bl�montois, Emile Ambroise est l'auteur de bien des pages, comme Edmond de Martimprey ou encore Alphonse Dedenon. Ont �t� repris sur ce site, les ouvrages suivants :

Emile Ambroise est n� le 14 f�vrier 1850 � Lun�ville, et est d�c�d� le 3 janvier 1930 � Nancy.

Il a �pous� le 5 avril 1875 � Nancy, Marie Darboy (11 mai 1850 - 5 mars 1927 � Nancy), dont il eut trois enfants : Marguerite (1876-1952), Georges (1877-1962) et Pierre (1885-1976).

Docteur en Droit, Avou� au 10 rue Gambetta � Luneville, Emile Ambroise est admis le 16 d�cembre 1888 au titre d' associ�-correspondant de l'Acad�mie de Stanislas

Note : Marie Darboy �tait la fille de Elie Jean Baptiste Darboy, lui-m�me fr�re de Georges Darboy (1813-1871), �v�que de Nancy de 1859 � 1863, puis archev�que de Paris de 1863 � 1871. Emile Ambroise est donc le neveu par alliance de Mgr Darboy, fusill� comme otage par la Commune � Paris le 24 mai 1871.
Pour cette raison, Emile Ambroise, sous le nom de Emile Ambroise-Darboy, publie en 1923 Notes sur Mgr Darboy, sa vocation religieuse, ses id�es politiques. et en 1925, Notes sur Mgr Darboy, d'apr�s sa correspondance et ses papiers intimes.

M�moires de l'Acad�mie de Stanislas
Tome XXVII - 1929-1930


�LOGE FUN�BRE DE M. EMILE AMBROISE
membre titulaire et questeur de l'Acad�mie de Stanislas (1)

MESSIEURS,
Je crois r�pondre � votre attente en exprimant, au d�but de cette; s�ance, au nom de l'Acad�mie, les regrets que nous cause la mort, si rapide et si inattendue, de notre questeur, M. Ambroise. C'est � moi qu'e�t incomb�, le soin de remplir ce devoir sur sa tombe, s'il n'avait fait conna�tre, dans son testament qu'il ne devait �tre prononc�, lors de ses: obs�ques, aucun discours.
C'est sur un rapport du 18 novembre 1887, sign� Louis Lallement, que fut admis, au titre d' associ�-correspondant, M. �mile Ambroise, alors avou� � Lun�ville, docteur en droit. A l'appui de cette candidature, le rapporteur cite notamment une oeuvre du plus vif int�r�t, �� L'arrondissement de Lun�ville �, pr�c�d�e en 1883 d'une carte indiquant les anciennes divisions, politiques et judiciaires de cette r�gion vers l'ann�e 1600. Ces publications devaient �tre suivies de plusieurs autres, soit dans nos M�moires, soit dans divers recueils de notre r�gion, traitant de sujets historiques de la m�me �poque, et concernant Lun�ville ou ses environs.
A l'automne de 1909, M. Ambroise a quitt� Lun�ville pour venir s'installer comme avocat � Nancy. Ses relations avec l'Acad�mie deviennent alors plus intimes, et, ses confr�res, qui peuvent appr�cier la valeur de l'associ�-correspondant, ne tardent pas, � l'appeler � un si�ge vacant de membre titulaire (2 f�vrier 1912). A la s�ance publique de l'ann�e suivante, il pronon�ait son discours de r�ception, et, le 8 mai 1914, M. Antoine de Metz-Noblat ayant d� r�signer ses fonctions de questeur, l'Acad�mie �lit pour cet emploi, qui le rendait membre, du Bureau, M. Ambroise que d�signaient ses connaissances juridiques et son exp�rience des affaires financi�res.
Bient�t apr�s �clatait la Grande guerre, et dans Nancy assi�g� M. Ambroise fut l'un de ceux qui, au milieu des bombardements, continuait, en assistant � nos r�unions, � montrer la vitalit� de l'Acad�mie et sa confiance dans l'avenir. Il remplissait en m�me temps, depuis le 30 mars 1912, les lourdes et p�rilleuses. fonctions, de D�l�gu� r�gional de la Soci�t� de secours aux bless�s militaires, o� nous l' avons vu, dans nos h�pitaux auxiliaires, assurer les relations du Comit� de Nancy avec le si�ge central de cette Soci�t�, dure mission qu'il conserva jusqu'en 1918, tant que sa sant� lui permit de fatigants d�placements, Mais la guerre allait finir, et bient�t l'Acad�mie, pouvait reprendre sa vie habituelle, rendue il est vrai plus difficile pour le Questeur par le d�labrement de ses finances.
Ce fut en 1927 que, commen�a, pour notre confr�re, une p�riode triste et douloureuse qui ne devait finir que par sa mort. Au d�but de cette ann�e, il perd Mme Ambroise-Darboy, jusqu'alors la compagne d�vou�e de son existence, � Lun�ville et � Nancy. Un peu plus tard, sa sant� s'est alt�r�e; il doit subir une grave op�ration, qu'il supporte avec courage et s�r�nit�. On pouvait alors admirer la belle �galit� d'humeur de notre confr�re, qui voulait encore parfois se faire amener � nos s�ances, et qui prenait toujours le plus vif int�r�t aux travaux de l'Acad�mie.
Dans cet �tat d'esprit, la mort est venue mettre fin � ses peines, lui �pargnant les angoisses qu'il n'a pas connues d'une lente agonie. Et nous, ses confr�res de l'Acad�mie, nous ne pouvons que t�moigner � ses enfants et � sa famille notre respectueux souvenir d'une vie bien remplie et des services rendus pendant de longues ann�es � notre Compagnie.

(1) Par M. Ch. GUYOT, secr�taire perp�tuel. S�ance du 17 janvier 1930.


Le Pays lorrain (Nancy)
1930

En M. Emile Ambroise qui vient de mourir � Nancy, le Pays lorrain a perdu un ancien et d�vou� collaborateur. Nos lecteurs n'ont pas oubli� ses articles si document�s et agr�ablement �crits, sur la Vall�e de la Vesouze et Lun�ville. M. Ambroise �tait questeur de l'Acad�mie de Stanislas et s'�tait occup� activement des oeuvres de secours aux bless�s. Il laisse le souvenir d'un homme aimable et cultiv�, de relations s�res et d'un excellent historien.

 

R�daction : Thierry Meurant

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