Critique

Théâtre : « Au bout de ma langue », du silence à l’apprivoisement de nouveaux mots

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Dans Au bout de ma langue, Omar Salem incarne Taym, un jeune homme de 18 ans ayant fui la guerre en Syrie neuf ans plus tôt.
Dans Au bout de ma langue, Omar Salem incarne Taym, un jeune homme de 18 ans ayant fui la guerre en Syrie neuf ans plus tôt. Christophe Raynaud de Lage
Sur un texte simple et juste de Simon Grangeat, Tal Reuveny met en scène, dans Au bout de ma langue, le parcours d’un jeune Syrien exilé en France et projeté dans le « bruit » confus d’une langue qu’il ne comprend pas. Une pièce jouée au Théâtre de la Concorde jusqu’au 25 octobre, avant de trouver sa place dans divers lieux publics.

C’est ce que l’on appelle une forme légère. Une heure de spectacle portée par un unique comédien. Pour tout décor, un plateau nu et quelques accessoires quotidiens – ventilateurs, pans de tissu, magnétophone et cassettes – qui revêtiront dans la mise en scène de Tal Reuveny une dimension onirique inattendue. Et, élément essentiel, une bande-son créée par Jonathan Lefèvre-Reich qui dialogue et interagit en permanence avec le héros de la pièce.

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