Débat

En politique, doit-on forcément trahir pour accéder au pouvoir ?

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Édouard Philippe et Gabriel Attal, lors d’un meeting de campagne du parti Renaissance, en vue des élections européennes, le 7 mai 2024.
Édouard Philippe et Gabriel Attal, lors d’un meeting de campagne du parti Renaissance, en vue des élections européennes, le 7 mai 2024. Vincent Isore / IP3 Press/MaxPPP
Édouard Philippe et Gabriel Attal, deux anciens premiers ministres d’Emmanuel Macron, ont pris leurs distances avec le président de la République. La vie politique est jalonnée de trahisons, petites ou grandes, et l’histoire nous apprend qu’elles sont souvent une étape obligée dans la conquête du pouvoir.

En appelant le président Macron à écourter son mandat – façon polie de demander sa démission –, son ancien premier ministre Édouard Philippe a rouvert un chapitre de l’histoire de la trahison en politique. « Un grand classique », soupire le politologue Philippe Raynaud, tant les précédents sont nombreux, sans même remonter au-delà de la Ve République.

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