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« Peut-être me ferai-je de nouveaux amis ? » : Nicolas Sarkozy, sa nouvelle vie en prison

Nicolas Sarkozy, le 21 octobre 2025.
Nicolas Sarkozy, le 21 octobre 2025. © Blondet Eliot/ABACA
Florian Tardif , Mis à jour le

L'ancien président de la République a intégré la prison de la Santé le 21 octobre. La veille de son incarcération, il se faisait philosophe.

Depuis le 21 octobre, Nicolas Sarkozy est incarcéré à la prison de la Santé. Condamné à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs » dans l'affaire dite du financement libyen, il a interjeté appel. Ses conditions de détention sont strictes : il a été placé à l'isolement pour sa sécurité. Deux officiers ont été installés dans une cellule voisine à celle de l'ex-ministre de l'Intérieur. Ses avocats ont déposé une demande de mise en libération. La veille de son incarcération, l'ancien président de la République recevait Paris Match. Nicolas Sarkozy se faisait philosophe.

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« Je prends cela comme une expérience. Peut-être me ferai-je de nouveaux amis ? » Une légèreté qui ne suffit pas à cacher l'homme blessé. « Dégradé », emploie-t-il en privé. Bien avant le jour fatidique, l'ancien chef de l'État a commencé à préparer son arrivée au centre pénitentiaire du XIVe arrondissement. Il a commandé un petit balai pour pouvoir nettoyer sa cellule et fait envoyer un sac de sport avec quelques affaires. Mais courir chaque matin, comme il en a l'habitude, n'est désormais plus possible. Ses promenades se font dans une cour grillagée exiguë. Presque une cage. Pour adoucir son séjour, il a « cantiné », c'est-à-dire acheté de la nourriture supplémentaire. Du thon à l'huile et des yaourts.

Dans sa cellule, l'ancien chef de l'État possède une douche, des toilettes, un bureau scellé au mur, une plaque électrique et un petit frigo pour lequel l'ancien chef d'État doit débourser 7,50 euros par mois. Auxquels s'ajoutent 14,50 euros pour une télévision.

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