« Elle en souffre, physiquement. Pour cela, je leur en veux. Le reste… » : Nicolas et Carla Sarkozy, l’épreuve
Pour son premier long-métrage, Ugo Bienvenu signe un futur classique. Bluffant.
Le synopsis
En 2075, une petite fille de 10 ans, Iris, voit un mystérieux garçon vêtu d’une combinaison arc-en-ciel tomber du ciel. C’est Arco. Il vient d’un futur lointain et idyllique où voyager dans le temps est possible. Iris le recueille et va l’aider par tous les moyens à rentrer chez lui.
Pour une fois, faites confiance à la hype. Depuis sa présentation triomphale à Cannes et surtout au Festival du film d’animation Annecy où il a raflé le Cristal d’or du long métrage, « Arco » d’Ugo Bienvenu surfe sur la vague multicolore de la joyeuse renommée. Oui, « Arco » tient du faire-part de naissance : un nouveau poète de l’animation française vient de naître, à lui d’être au niveau des grands maîtres - la sainte trinité Paul Grimault (« Le Roi et l’oiseau »), Michel Ocelot (« Kirikou et la sorcière ») et René Laloux (« La Planète sauvage »). Curieusement, ce n’est pas eux que l’on pense devant cette pépite mais à Moebius pour le graphisme, Hayao Miyazaki pour les envolées aériennes et le message écologique et enfin à Brad Bird pour le personnage magnifique de Miki qui évoque « Le Géant de Fer ». Surtout, « Arco » doit beaucoup à l’univers de son auteur au look adolescent (alors qu’il a 38 ans), au pouvoir de son imagination et à son humour, à ses angoisses aussi, devant un monde de plus en plus gouverné par les robots et dans lequel l’IA remplace progressivement la fantaisie humaine. Humain malgré tout, mais avec un cœur arc-en-ciel.
D’Ugo Bienvenu
Avec Swann Arlaud, Alma Jodorowsky, Margot Ringard Oldra