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« Les Cavaliers des terres sauvages » : un documentaire magnifique sur les gauchos

Yannick Vely

Michael Dweck et Gregory Kershaw signent un très beau film sur une communauté de gauchos.

Le synopsis

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Au cœur des montagnes argentines, vit une petite communauté de gauchos, des familles de cavaliers profondément attachées à la nature et perpétuant leurs traditions. Tandis que les anciennes générations partagent leur sagesse, leurs rites et culture, leur descendance tente de préserver leur identité dans un monde en pleine mutation.

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La critique de Paris Match (4/5)

Il y a des documentaires et des fictions qui lavent les yeux et les oreilles. C’est le cas du nouveau film du duo de réalisateurs américains Michael Dweck et Gregory Kershaw qui avaient déjà signé le très beau « Chasseurs de truffe ». On retrouve dans « Les Cavaliers des terres sauvages » la même utopie d’une connexion parfaite entre l’homme et la nature, le rêve d’une autre humanité où l’on chevaucherait un mustang à bride abattue à travers la pampa.

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Dans un noir et blanc sublime, Michael Dweck et Gregory Kershaw racontent la transmission d’un mode de vie ancestral sur le point de disparaître, celui des gauchos qui vivent au contact des chevaux. « Je suis triste sans cheval », explique l’un des héros, comme une épitaphe. Le documentaire devient même un conte initiatique quand la gaucha réussit à dresser sa monture sur une musique d’opéra. Il était une fois une jeune femme qui refusait la fatalité de son genre et de son époque. Prête à tout pour galoper en liberté contre le cours de l’histoire.

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