« Elle en souffre, physiquement. Pour cela, je leur en veux. Le reste… » : Nicolas et Carla Sarkozy, l’épreuve
Malgré le défilé des guests, le nouveau « Kaamelott » laisse sur notre faim, mais le plat de résistance est à venir.
Le synopsis
Les dieux sont en colère contre Arthur qui lui a perdu la niaque. Après la destruction de Kaamelott, son refus obstiné de tuer Lancelot précipite le Royaume de Logres à sa perte. Il réunit ses Chevaliers, novices téméraires et vétérans désabusés, autour de la Nouvelle Table Ronde et les envoie prouver leur valeur aux quatre coins du Monde, des Marais Orcaniens aux terres glacées du Dragon Opalescent.
Votre serviteur étant plus calé en couture à deux aiguilles qu’en saga Kaamelott, grignotée au hasard de zappings sur W9 les lundis de ces dix dernières années, c’est avec un œil intéressé mais pas fin connaisseur qu’il s’est plongé dans le format long du format court, sur grand mais pas petit écran. Oui je sais, faut suivre. Si votre serviteur se perd un peu entre les différents livres de la chose, il est en revanche très au fait des manips marketing du cinéma qui vous découpent désormais des films en autant de parties pour autant plus de pépettes. Ce n’est plus Kaamelott, c’est Camelot ! On va y revenir.
Le film donc : il n’y a pas à dire, Alexandre Astier a le goût du CinémaScope, de la comédie d’aventure et de la musique de film. En cela, le film est impeccablement tenu. On passera sur le jeu des sept familles disséminé ici et là (père, enfants, neveux, tous les Astier défilent) pour se concentrer sur la question qui fâche : un scénario flemmard qui superpose les quêtes des uns et des autres, succession de scènes à la construction identique, comme si on devait remplir pour justifier l’existence d’un film en lui-même qui n’est finalement qu’une longue (très, près de 2h20) introduction à la partie II. Une sorte d’apéro interminable avant le plat de résistance
C’est donc bien ça. Avec Kaamelott, Astier fait le camelot : c’est présenté avec soin, ça vend du rêve et de la vanne débitée façon mitraillette. Bref, ça donne envie d’acheter. Mais on le sait tous : c’est toujours après qu’on se rend compte que la promesse n’est pas toujours à la hauteur. Et que, finalement, on n’en avait pas tant besoin que ça…