
Épisode 1/5 : La décision
Mado a pris sa décision : elle veut divorcer. La vie avec son mari Gilles lui pèse, elle a le sentiment d’étouffer. Elle se rend chez une avocate que lui a recommandée son amie Annette, parce qu’elle a entendu parler d’une nouvelle loi instaurant le divorce par consentement mutuel.19 mai
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28 min
Épisode 2/5 : Trouver du travail
Après une énième dispute, Mado a quitté l’appartement familial et n’y revient que pour s’occuper de leur fils Thomas. Il lui faut désormais trouver du travail. Alors quand Simon, un ancien camarade de lycée devenu cinéaste, lui propose de l’aider à écrire son scénario, elle n’hésite pas… !19 mai
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28 min
Épisode 3/5 : Vive l'année de la femme
Après que Mado a réintégré le foyer pour qu’il ne lui soit pas reproché un « abandon du domicile conjugal », c’est Gilles qui trouve refuge chez Nicole en pleine préparation de la manifestation du 8 mars qui en cette année 1975 est encore plus importante : c’est l’année de la femme !19 mai
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Épisode 4/5 : Complications
Alors que le divorce par consentement mutuel semblait s’annoncer sous les meilleurs auspices, un quiproquo vient tout compliquer : Gilles croit que Mado a un amant. Or Mado a surtout des soucis avec Simon qui ne lui a pas versé un centime depuis qu’elle a commencé de travailler à son scénario.19 mai
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Épisode 5/5 : Résolutions
C’est le grand jour : celui de la remise du bulletin scolaire de Thomas, celui de l’examen pour le permis de conduire de Mado et… celui du divorce de Mado et Gilles.19 mai
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À propos de la série
Mado veut divorcer : la vie avec Gilles lui pèse. Elle a le sentiment d’étouffer dans son quotidien de mère et d’épouse. 1975, c'est l'année de la femme. Mais il n’est pas si facile de s’émanciper. Mado va s’y employer avec énergie et courage. Une fiction signée Victoria Kaario et Louise Loubrieu.
1975. La France est toujours portée par l’élan des Trente Glorieuses. On s’habille de couleurs vives, les pantalons et combi sont près du corps et taillés dans des matières aussi brillantes que peu écologiques. La loi Veil vient de passer. Mai 68 semble avoir porté quelques fruits, mais la société demeure patriarcale. Et si certaines femmes ont pris le train de la révolution en marche, pour beaucoup d’autres, à l’instar de Mado, quelque chose ne colle pas, ne fonctionne pas.
À 26 ans, elle est mariée à Gilles. Ils ont ensemble un petit garçon, Thomas, mais leur histoire d’amour s’étiole. Surtout, Mado ne veut plus se cantonner à son rôle de femme au foyer et Gilles ne lui offre pas le soutien dont elle aurait besoin. C’est décidé, elle va divorcer. Au fil des épisodes, Mado lutte pour acquérir sa liberté de femme. Un chemin au cours duquel sa conscience féministe va s’affirmer.
Réalisation : Louise Loubrieu
Musique originale : Julien Noël et Etienne Bonhomme
Conseillère littéraire : Céline Geoffroy
Avec : Louise Orry-Diquero (Mado Soubry) Brice Hillairet (Gilles Soubry) Clara Bretheau (Annette) Bastien Bouillon (Simon Berger) Quentin Baillot (Serge, l’instructeur de l’auto-école) Caroline Piette (la narratrice) Johanna Nizard (Maître Josiane Bloch) François Chattot (Maître Henri Jousse) Elsa Guedj et Fanny Blondeau Taouss (Les mères) Lyn Thibault (Thomas 10 ans) Sofia Teillet (Nicole) Manuel Le Lièvre (Elio) Clotilde Morgiève et Jean-Christophe Dollé (Une actrice et un acteur), Cassandre Vittu de Kerrouel (Jeanne) Joachim Salinger (Henri) Marie-Christine Orry (Denise Soubry) Ombeline de La Teyssonnière (Sabine) Jean-Charles Di Zazzo (Le Juge) Manon Leroy (L’inspectrice du permis) Katell Daunis (L’Hôtesse) Emilie Incerti Formentini (Madame Meillassoux)
Et les voix de Romeo Mariani, Selim Kerrou, Juliette Clément, Armelle Dumoulin, Benedicte Bosc, Mirabelle Kalfon, Valérie Vinci et Yoann Milin.
Musique originale et interprétation : Julien Noël et Etienne Bonhomme
Consultant scénario : Thibaud Martin
Bruitages : Éléonore Mallo
Prise de son, montage et mixage : Antoine Viossat et Maxime de Peretti de la Rocca
Assistante à la réalisation : Céline Schaeffer
Victoria Kaario a été lauréate de l'appel à projets "Fonds Podcast Originaux France Culture / SACD, 2020".
Note d’intention
Lorsque j’ai lu l’appel d’offre de France Culture, j’ai immédiatement eu envie d’écrire une série autour de la question des droits des femmes. Et si j’ai choisi comme toile de fond l’année 1975, c'est parce que c’est cette année-là qu’est promulguée la loi autorisant le divorce par consentement mutuel.
Plus confidentielle que la loi Veil votée la même année, la loi sur le consentement mutuel va aussi dans le sens d’une libération des femmes. Mais en lisant des articles et en écoutant des archives, j’ai eu l’intuition que, comme pour la libération sexuelle, beaucoup de femmes resteraient sur le carreau. En cherchant des témoignages autour de moi, en consultant une avocate ayant exercé à l’époque, mon intuition s’est confirmée. La plupart des femmes qui accèdent au divorce travaillent déjà. Elles sont indépendantes, et le plus souvent pour ne pas dire tout le temps, issues de milieux privilégiés. Pour cette série, j’ai justement choisi de mettre en scène une femme au foyer sans formation ni expérience, qui a le courage de prendre cette décision.
Malgré le sérieux du sujet de fond, Le Beau divorce est une série vive et rythmée. Mado et Gilles forment un couple moderne. Ils sont cultivés, aiment la musique, la discussion, ils vont au cinéma. Leur vie est confortable, et, si elle ne suffira pas à sauver leur mariage, elle les satisfait encore pleinement. Et si Mado est un personnage ambivalent, Gilles l’est aussi. Il est loin d’être détestable, et ses réflexions misogynes pourraient presque passer inaperçues.
Pour apporter à cette tonalité de comédie, les sons d’archives et notamment les micros-trottoirs jouent un rôle primordial. Ils permettent aux auditrices et auditeurs de sourire du chemin parcouru dans les mentalités.
Résolument féministe, cette série a pour vocation de toucher aussi bien les nostalgiques que les plus jeunes qui pourront mieux comprendre ce que devaient continuer d’affronter beaucoup de femmes dans la France des années post 68.
Bio de l’autrice
Victoria Kaario est titulaire d’un master en Arts du spectacle ainsi que d’un master en Sciences du langage. Elle étudie le théâtre au sein du conservatoire du Xe arrondissement de Paris. Par la suite, elle écrit et réalise deux courts-métrages produits par Canal Plus et France 3 et diffusés dans différents festivals.
Pour France Culture, elle écrit plus d’une vingtaine de fictions radiophoniques parmi lesquelles Les Transports en commun des mortels, Lire Paludes, Le Crépuscule des idoles des jeunes, Se faire la belle, La Salle des profs perdus, Bauman et moi, Atelier Rohmer.
Elle adapte également Le Livre de Monelle de Marcel Schwob, Ailleurs peut-être d’Amos Oz, L’Art et la Manière d’aborder son chef de service de Georges Perec, Mon enfant de Berlin d’Anne Wiazemsky, ainsi que plusieurs œuvres de Roberto Bolaño.
Elle est lauréate du Fonds podcast SACD/France Culture.
Elle est l’autrice de trois albums pour la jeunesse publiés aux éditions du Rouergue, Le Pire Noël de ma vie, Le Temps est rond et L’Amour géométrique.
L'équipe
- Réalisation
Provenant de l'émission
Un rendez-vous destiné au grand public. Ces fictions auront pour mission de nous émouvoir, nous divertir, nous intriguer. Dramatiques radiophoniques, lectures, scénarios, adaptations, pages arrachées, toutes les formes radiophoniques et toutes les époques sont conviées pour conter une histoire.
