Dans ce quatrième épisode, retour sur la fondation du Trio Les Esprits, son prix au concours Reine Élisabeth et sa passion pour la direction.
- Victor Julien-Laferrière, violoncelliste (1990, Paris)
S’il aurait pu suivre le chemin tout tracé du soliste à la carrière internationale ; Victor Julien Laferrière a préféré le vertige des rencontres, la liberté des projets collectifs, et la passion du répertoire. En 2014, il fonde le Trio Les Esprits avec le pianiste Adam Laloum et la violoniste Mi-Sa Yang. Trois fortes personnalités, un jeu sans compromis : « Mi-Sa arrivait d’Osaka, elle avait un jeu très libre, rien de formaté ». Le trio enchaîne les concerts et les disques. Mais en 2019, l’aventure s’arrête : « Notre plus grande force est devenue notre faiblesse. Quand le désir primaire de jouer ensemble et que l’admiration n’a plus suffit, on a préféré arrêter de jouer ensemble »
À écouter
Le Concert du soir
1h 58min
En 2017, il se lance dans le Concours Reine Élisabeth. La finale, une épreuve redoutable, un défi passionnant : sept jours d’isolement avant la finale, une œuvre contemporaine à apprendre dans l’urgence. Mais il y trouve du sens : « Je voulais présenter mon travail pour le public d’abord, et en second lieu pour le jury. » Résultat : la consécration … et la solitude du lauréat en tournée.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Curieux de tous les répertoires, il joue Dutilleux, Dusapin, Hosokawa, enchaîne les collaborations avec les compositeurs d’aujourd’hui. Autre charnière importante du parcours de Victor Julien Laferrière avec Les amis de Brahms qui deviendra plus tard l’orchestre Consuelo avec lequel il se lance pleinement dans la direction. Une suite logique pour le violoncelliste qui déclare : « L’une des choses au quotidien qui m’attire vers la direction, c’est le travail de la partition »
Aujourd’hui, il alterne instrument et baguette. Deux métiers qui se répondent : « L’activité de soliste nourrit mon travail de direction ». Il est aussi directeur du festival « Les Sensationnelles » qui'il a créé à Sens en 2020.
À écouter
Victor Julien-Laferrière dirige Beethoven au Festival de La Chaise-Dieu
Le Concert du soir
À lire aussi
Brahms : Sérénades - Orchestre Consuelo, Victor Julien-Laferrière
Le Disque classique du jour
12 min
L'équipe
- Productrice
- Collaboration
- Réalisation





