Révolution à Paris en 1977, depuis plus de 100 ans dans la capitale, il n’y avait pas eu de maire élu par les Parisiens.
Après une campagne où il sert un millions de main dans les quincailleries, les charcuteries et tous les bars-tabacs de Paris, Jacques Chirac en véritable bulldozer, arrive à ses fins ne s’embarrassant ni de ses adversaires ni même de ses amis politiques.
La chanson de la campagne de Chirac se veut conservatrice, mais Paris se métamorphose à toute vitesse.
Dans "La dernière séance", Eddy Mitchell se rappelle du Belleville de son enfance et des vieux cinémas de quartier que l’ont démoli au profit de garages buildings supermarchés. Tout se veut moderne et fonctionnel comme le RER, le réseau express régional est inauguré, un train souterrain partout sous Paris et à l’extérieur dans les villes de banlieue, comme à Nogent-sur-Marne.
Et la trompette de Bill Coleman résonne dans le dernier pavillon Baltard des vieilles halles de Paris, sauvé par le maire de Nogent-sur- Marne en 1977. La même année, dualité entre les conservateurs et les réformateurs catholiques, les traditionalistes sont fidèles à une pratique religieuse d’avant le concile de Vatican II, coup de force, ils occupent Saint Nicolas du Chardonnet dans le 5e arrondissement.
En fin en 1977, sur fond de souvenir mélancolique où il évoque les chansons de son enfance, Laurent Voulzy vend un million et demi de 45 tours. "Rockcollection" est la coqueluche du public et des animateurs : Michel Drucker ou Patrick Sabatier.
1977 est bien une année qui nous colle encore au cœur et au corps !