Donald Trump a traité Gustavo Petro de "baron de la drogue". Ce dernier lui, assure que les États-Unis ont violé la souveraineté de l'espace maritime de son pays et tué un pêcheur colombien, lors d'une opération en mer des Caraïbes contre les narcotrafiquants qui questionne jusqu'à Washington.
Ce début de semaine, un nouvel échange d'amabilités a fait monter la pression d'un cran entre les présidents américain et colombien, "au milieu d'une guerre verbale furieuse" rapporte le Guardian. Bogota a rappelé son ambassadeur à Washington, Donald Trump ayant évoqué une possible intervention si la Colombie n'arrêtait pas immédiatement de produire de la drogue. Le président américain envisage aussi de nouveaux droits de douane, qui "reviennent donc sur le devant de la scène colombienne" commente El Espectador. Conséquence : le patronat et les syndicats appellent au dialogue, à calmer les choses, indique El Tiempo, quotidien colombien qui ne voit pas de solution à "court terme" entre les deux pays.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.
Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.
Des échanges tendus résumés par cette question posée au ministre de l'intérieur colombien Armando Benedetti sur la chaîne Blu Radio hier : "Pourquoi le président Petro peut dire à Trump qu'il est un ignorant, un génocidaire, un assassin, et pourquoi Trump ne peut pas dire à Petro qu'il est un narcotrafiquant ? Les insultes ont commencé des deux côtés !" demande, un brin provocatrice, la journaliste.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu X (anciennement Twitter), vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Il faut dire que sous Gustavo Petro, "1e président de gauche de l'histoire moderne de Colombie" rappelle le quotidien suisse Le Temps, les relations entre Washington et Bogota se sont dégradées au "début du second mandat de Trump", explique le Guardian. Gustavo Petro a refusé d'accueillir les vols militaires américain qui transportait des personnes expulsées, il a aussi perdu son visa après avoir appelé les soldats américains à désobéir à Trump lors d'un rassemblement propalestinien à New-York.
Et plus récemment ces critiques depuis des semaines, au sujet de frappes américaines contre des bateaux soupçonnés de transporter de la drogue dans les Caraïbes, ajoute le quotidien britannique. Des opérations jugées très discutables par beaucoup d'experts de droit international, quand l’administration Trump assure vouloir "protéger la santé des Américains", du déferlement de cocaïne aux États-Unis, relate Le Temps.
Le Washington Post consacre justement un long article aux routes de la drogue en Amérique du sud, de Caracas à Bogota en passant par la capitale américaine. L'article cite plusieurs responsables sous couvert d'anonymat, selon qui les routes attaquées au large du Venezuela visent plutôt à envoyer la drogue (rarement du fentanyl) vers l'Afrique de l'ouest et l'Europe. Les frappes militaires "ne devraient donc pas réduire le nombre de décès par overdose aux États-Unis", mais bien alimenter davantage les tensions politiques en Amérique latine, concluent ces responsables américains.
Bientôt une femme pour diriger le Japon
Après un accord gouvernemental conclu avec le centre-droit, la nationaliste Sanae Takaichi s'apprête à "entrer dans l'histoire" en devenant la première ... première ministre japonaise, ce mardi, résume le Japan Times.
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu X (anciennement Twitter), vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Sanae Takaichi, qui "idolâtre" Margaret Thatcher ne s'est, en revanche, jamais revendiquée féministe et ne fait pas de la fin du patriarcat son premier combat. D'ailleurs parmi les militants, universitaires ou membres de la classe politiques, peu s'attendent au grand soir, rapporte le New York Times, que ce soit pour briser le plafond de verre politique (le mois dernier, les femmes occupaient environ 16 % des sièges à la chambre basse du Parlement) ou économique, dans les entreprises.
Sur la question de l'égalité, Sanae Takaichi reste très attachée à cette loi "plus que centenaire" qui interdit aux membres d'un couple marié de garder leurs noms de famille, la femme doit prendre celui du mari, rappelle The Asahi Shimbun. Alors oui, elle a bien exprimé son soutien à l'accès aux soins de santé pour les femmes, elle a aussi parlé de sa ménopause, rappelle le New York Times... Hasard ou non du calendrier, en matière d'égalité et de santé : lundi, le Japon a approuvé la vente sans ordonnance d'une pilule contraceptive d'urgence, la pilule du lendemain. Une première dans le pays, là encore, le Japon où jusqu'ici un examen médical et une ordonnance étaient nécessaires, "un obstacle majeur" pour celles qui voulaient prendre cette pilule estime The Asahi Shimbun.
Une vidéo de mariage qui embarrasse un proche du guide suprême iranien
Voilà "un scandale rare" au sein de la haute hiérarchie de la république islamique, nous dit le New York Times. Il concerne Ali ShamKhani, militaire, haut conseiller du guide suprême Ali Khamenei, connu pour avoir supervisé les négociations nucléaires avec les États-Unis, et surtout pour avoir supervisé l'application des règles sur le port du voile, et la répression des manifestants. Il est désormais accusé de mener une double vie : "prêcher la piété en public tout en menant un mode de vie totalement différent avec sa famille".
Pour voir ce contenu, acceptez les cookies.
Pour afficher ce contenu X (anciennement Twitter), vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Depuis samedi, des images du mariage de sa fille, qui datent d'avril, circulent. On voit l'amiral qui accompagne la mariée à l'autel. Et ce qui fait beaucoup parler, c'est le décolleté de la jeune femme et de sa mère, tandis que les autres femmes présentes dans la vidéo ne portent pas le hijab.
"Enseveli sous le scandale", titre le journal réformateur iranien Shargh. Un scandale et un double malaise : d'abord un étalage de richesse exubérante, sévèrement jugé par l'autre quotidien Ettela'at, qui parle de provocation : "vous ne devez pas connaître la vie des gens !"
Pour le journaliste réformiste Amir Hossein Mosalla, cette vidéo montre que même les responsables du régime ne croient pas aux lois qu'ils soutiennent publiquement, "de l'hypocrisie dans sa forme la plus pure", conclut-il.
Une question ? Une remarque ? Écrivez-nous !
Si vous souhaitez un approfondissement sur un sujet évoqué à l'antenne ou si vous voyez passer un thème que nous n'avons pas abordé, et pour alimenter la chronique interactive du samedi, écrivez-nous à l'adresse :
Rendez-vous également sur notre chaîne WhatsApp en suivant ce lien
L'équipe
- Journaliste