L'innovation est l'un des grands axes du projet de plan quinquennal adopté jeudi par le plénum du comité central du Parti communiste au pouvoir ©AFP - Pedro PARDO
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En Chine, les cadres du Comité central du Parti communiste ont donné jeudi les grandes priorités du pays pour les cinq ans à venir en vue du 15e plan quinquennal, en matière d'économie. On parle aussi d'argent, plus ou moins sale, en Argentine et aux États-Unis.

Avec pour priorité "la demande intérieure", la Chine veut aussi accélérer dans le secteur des technologies de pointe, ont déclaré les dirigeants réunis cette semaine à Pékin pour présenter le plan quinquennal 2026-2030, rapporte Nikkei Asia.

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Et un "tournant notable", selon le quotidien suisse le Temps, à savoir que désormais pour Pékin "la technologie n’est plus un but mais un combat" contre les défis auxquels le pays fait face, qualifiés de "vents violents, de vagues violentes et de tempêtes violentes" par le communiqué publié à l'issue du plénum, relate le South China Morning Post.

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Un combat nécessaire pour l'économie du pays à l'étranger, explique le Financial Times, ironique. "Ayons une pensée pour les cadres du Parti communiste chinois", qui s'étaient lancés, à la demande de Xi Jingping, à corps perdu dans la construction de "nouvelles forces productives de qualité". Deux ans plus tard, le chef de l'État les réprimande pour leurs investissements excessifs et ordonne une campagne tous azimuts contre "l'involution". Ce mot désigne les pratiques concurrentielles en Chine, qui mènent à des surcapacités de production, à une baisse des prix et à une chute des bénéfices des entreprises. Ce mot n'est qu'un "raccourci à la mode pour désigner toutes ces pathologies auto-dévorantes" estime le quotidien britannique. "Un piège", soulignait le Wall Street Journal il y a quelques jours. Mais des maux qu'au moins, désormais Pékin reconnaît.

Mais pas de quoi anéantir la machine industrielle chinoise, qui se tournera donc ces prochaines années vers les les nouvelles technologies, poursuit le Financial Times. Avec "58 fabricants de satellites, 30 fabricants de fusées et plus de 60 fabricants de robots humanoïdes". Certains mettent déjà en garde contre une capacité supérieure à la demande et la nécessité de se tourner en surabondance là aussi, vers les marchés étrangers pour survivre. "Le schéma se répète", conclut le Financial Times.

À écouter

La Chine examine son quinzième plan quinquennal

Le Journal de l'éco

5 min

En Argentine, les électeurs se prononceront dimanche sur la politique économique de Milei

C'est le principal enjeu des élections législatives de ce dimanche : le bilan de deux ans d'austérité budgétaire. Ces élections "détermineront le niveau d'incertitude qui va continuer à peser sur le paysestime El País America. Une chose semble certaine, "c'est que Milei continuera de présider, mais il a besoin d'une majorité" pour faire passer ses lois.

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Le libertarien à la tronçonneuse est plutôt mal en point politiquement. "Il ne connaît pas les semaines les plus sereines de son mandat", souligne Pagina/12. Cette semaine, les ministres des affaires étrangères et de la justice ont claqué la porte. Milei est aussi éclaboussé par plusieurs scandales, comme une fraude aux cryptomonnaies. Sa sœur est aussi mise en cause pour avoir prélevé une commission sur les appels d'offres pour l'attribution de contrats de santé, destinés aux personnes en situation de handicap. "Triste farce libertaire" cingle El País America.

La situation s'annonçait donc plutôt sombre, commente le Guardian, avant l'offre inattendue de Donald Trump : un échange de devises pour quelques 20 milliards de dollars, aide qui pourrait grimper à 40 milliards, mais à une condition : que l'Argentine vote pour Milei, a prévenu le président américain.

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Malgré cette intervention, les problèmes du tronçonneur n'ont pas disparu, pointe le Financial Times. C'est vrai, ces18 derniers mois il a maîtrisé l'inflation (qui atteignait à son arrivée au pouvoir 211%), équilibré le budget et assoupli le contrôle des changes. Mais à quel prix, cette austérité : plus de 200.000 emplois perdus, un activité qui stagne, alors qu'en une semaine le peso a perdu 10% de sa valeur. "Il n'y a plus de place pour le triomphalismepointe Pagina/12.

Milei pieds et poings liés avec "la règle de trois" des loups de Wall Street, titre le quotidien argentin Clarín. Règle que les banquiers utilisent pour évaluer l'impact financier de l'élection. "Il y aura de l'euphorie si le camp de Milei obtient entre 35 et 40% des voix", rapporte le quotidien argentin. Le président est prévenu.

À écouter

34 min

Aux États-Unis, la NBA dans la tourmente après un énorme coup de filet visant des jeux d'argent illégaux

Une trentaine de personnes ont été arrêtées dans le cadre de deux affaires, ont indiqué les autorités américaine ce jeudi. Parmi elles, certaines vedettes de la NBA, la ligue nationale de basketball professionnel. L'entraîneur d'une équipe de Portland, Chauncey Billups, et un joueur du Miami Heat, Terry Rozier. Le premier est mis en cause dans une affaire de "parties de poker truquées, gérées par la mafia, et aidés par une technologie de pointe", rapporte le Washington Post.

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Avec à la table de jeu, "des machines à mélanger trafiquées, des plateaux truffés de micro caméras et des joueurs équipés de lentilles capables de lire des marques invisibles à l'œil nu", décrit CNN.

Pactole estimé : plus de 7 millions de dollars. "À New York, il semble que les familles de la mafia aient encore quelques cartes à jouer", lit-on dans le New York Times. L'autre star des parquets, Terry Rozier, est accusé dans un dossier de paris sportifs truqués reposant sur le partage d'informations confidentielles. Exemple datant de 2023, à Charlotte, rapportée par la commissaire de police de New York devant la presse : "Terry Rozier, un joueur de la NBA actuellement avec les Miami Heat, mais jouant à l'époque pour les Hornets, aurait informé des proches qu'il prévoyait de quitter le match prématurément en raison d'une blessure supposée. En utilisant cette information, des membres du groupe ont placé des paris de plus de 200 000 dollars sur ses statistiques en baisse. Rozier a quitté le match après seulement 9 minutes, et ces paris ont rapporté des dizaines de milliers de dollars de bénéfices."

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"Des fraudes époustouflantes" selon le directeur du FBI. Mais ce scandale "ne devrait surprendre personne", estiment le Washington Post et USA Today. C'est la conséquence inévitable de l'annulation par la Cour suprême, en 2018 des restrictions sur les paris sportifs et les publicités pour les jeux d'argent. "Les inculpations prononcées hier s'inscrivent dans un effort nécessaire pour assainir un système qui s'est encrassé", conclut le Washington Post.

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